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Quel crédit peut-on accorder au rapport de la Cour des comptes sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale, rendu public le mercredi 20 septembre, et à ses recommandations ubuesques pour baisser le coût de distribution des médicaments ? Celles préconisant l’enterrement de 40 % des pharmacies et la razzia sur les ressources procurées par le générique (suppression de l’égalité des marges entre princeps et génériques, assèchement des conditions commerciales en relevant le taux de décote appliqué au prix du générique à son lancement) n’ont évidemment pas manqué de provoquer l’ire des syndicats d’officinaux et du Gemme, l’association des génériqueurs. « Ce rapport, du fait de ses contenus délirants, aura du mal à être suivi par les pouvoirs publics », ne décolère pas Philippe Gaertner, président de la FSPF, particulièrement irrité dans une période où les sujets d’interpellation des pharmaciens sont nombreux (convention, listage de la codéine, rétropédalage sur le Lévothyrox…). « Si on veut que le pharmacien arrête la promotion et la diffusion du générique, il faut nous le dire mais je ne vois pas quels seraient les autres acteurs en capacité de prendre le relais de ce qu’ont réalisé les pharmaciens depuis une quinzaine d’années », ajoute-t-il en précisant que « sans l’économie du générique, la pharmacie ne peut pas tenir ».
Balayer d’un revers de manche un dispositif qui marche et qui a permis d’économiser 2,2 Mds€ en 2016 parait peu probable. « Ce rapport à charge contre les pharmaciens est à mettre aux oubliettes, ses recommandations sont contradictoires avec une politique réussie du générique », fait remarquer Gilles Bonnefond, président de l’USPO, pas plus inquiet que cela.
Si l’Etat décidait de porter ces recommandations, l’officine ne serait pas seule à passer à la trappe. « Toute décote supplémentaire sur nos prix industriels compromettrait fortement la pérennité de l’offre et de l’outil industriel français et européen », alerte un acteur du générique en France. L’offre serait alors issue des seuls pays émergents ; de quoi promettre des moments réjouissants au comptoir...
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