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La lutte contre l’iatrogénie médicamenteuse chez les personnes âgées est le sujet central des bilans de médication, actés par l’avenant conventionnel signé le 20 juillet. Sa mise en application doit intervenir dès 2018.
La publication dans le numéro d’octobre de la revue 60 Millions de consommateurs d’une étude* pointant la polymédication chez les personnes âgées arrive à point nommé pour souligner à nouveau ce phénomène qui conduit à plus de 130 000 hospitalisations et 7500 décès chaque année en France. Cette étude montre que les patients de plus de 65 ans polymédiqués prennent au moins 7 médicaments et en moyenne plus de 14 médicaments différents (prescrits et en automédication) au cours d’un trimestre. Le nombre de médecins consultés par ces patients s’élève en moyenne à 2,6. La moitié d'entre eux détiennent des prescriptions d’au moins 3 médecins différents.
Au total, près de 9 patients sur 10 sont confrontés en continu à plus de trois associations médicamenteuses à risques. En moyenne, les personnes âgées polymédiquées sont confrontées à plus de 5 situations à risque. Dans le cadre de cette étude, les situations à risque ont été établies sur la base des fiches de bonnes pratiques de la Haute Autorité de santé et les règles Stopp-Start, qui font l’objet d’un consensus international sur les prescriptions inappropriées chez les sujets de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans polypathologique.
Les médicaments les plus impliqués dans ces situations à risque sont les antihypertenseurs, les inhibiteurs de la pompe à protons, les psychotropes et les AINS.
La lutte contre ces situations à risque est avant tout menée par les prescripteurs. « On s’arc-boute sur le nombre, mais le sujet majeur, c’est la pertinence des prescriptions. Chez les sujets âgés, la polymédication peut être justifiée par les pathologies de personnes qui souffrent de maladies chroniques multiples, comme l’hypertension, le diabète ou la maladie de Parkinson », indique le Pr Claude Jeandel, président du conseil national professionnel de gériatrie, cité par 60 Millions de consommateurs.
* Menée par OpenHealth (ex-Celtipharm) auprès de 2 670 officines entre le 1er septembre et le 30 novembre 2016.
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