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Le moral des professionnels de santé est en berne. C’est ce que révèle le sondage réalisé par la société 360 Medics présenté ce 29 novembre. Près de 8 800 professionnels de santé (médecins, infirmiers, pharmaciens, sages-femmes, kinés, aides-soignants…) et étudiants, utilisateurs des services de la société, ont répondu du 28 septembre au 6 novembre. A noter que 59 % des répondants ont entre 25 et 45 ans (10 % ont plus de 45 ans). Le score global de leur moral s’établit à 41 sur 100.
Celui des pharmaciens (3 % des répondants) est un peu plus élevé : 44,15/100. Mais les autres résultats montrent que la profession est aussi en souffrance à l’instar des infirmiers et des médecins. Ainsi, ils ne sont que 69 % à déclarer aimer leur métier, contre 81 % de médecins et 79 % d’infirmiers. Paradoxalement, seuls 26 % des officinaux estiment que leurs conditions de travail sont insatisfaisantes (vs 34 % pour les médecins et 46 % pour les infirmiers). Mais ils sont 92 % à penser que leur travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Un sentiment partagé par 97 % de l’ensemble des professionnels de santé. 32 % des pharmaciens se disent épuisés moralement, ce qui est la plus grande proportion par rapport aux autres professions, et 52 % épuisés moralement et physiquement (vs 63 % de médecins et 66 % d’infirmiers). Les raisons ? Le comportement des patients, la charge de travail, l’organisation du travail et le manque de reconnaissance. De fait, 23 % des pharmaciens sont sous traitement médicamenteux (12 % prennent des antidépresseurs et 11 % des anxiolytiques). Une part plus élevée que dans les autres professions de santé (22 % pour les médecins, 18 % pour les infirmiers). Enfin, 75 % des pharmaciens estiment que la société n’a pas conscience de leurs difficultés et qu’ils sont livrés à eux-mêmes. Là-encore, il s’agit du pourcentage le plus élevé.
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