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Dans un communiqué en date du 28 juillet, la Commission européenne a annoncé qu'elle présentera la liste des allégations de santé autorisées avant la fin de l'année. Ce travail, qui devait être finalisé début 2010, a pris du retard du fait du grand nombre d’allégations de santé à étudier.
En charge de l’évaluation, l’European Food Safety Agency (EFSA) vient de rendre une nouvelle série d’avis sur ce sujet. Environ une allégation de santé sur cinq (2760 au total) a reçu un avis favorable, parce qu'elle apportait suffisamment de preuves scientifiques. C’est notamment le cas pour des vitamines et des minéraux, des fibres alimentaires spécifiques (en lien avec le contrôle de la glycémie, du cholestérol sanguin et du poids), des cultures vivantes de yaourt (en lien avec la digestion du lactose), les polyphénols de l'huile d'olive (et leurs effets anti-oxydants), des substituts de repas (contrôle du poids), les édulcorants comme le xylitol et le sorbitol (dans le maintien de la minéralisation des dents et la maîtrise de la hausse de la glycémie après les repas) ou encore la créatinine (performance sportive).
L'EFSA justifie également le fait que la très grande majorité des allégations de santé évaluées ont reçu un avis défavorable. Il pouvait manquer des informations pour identifier la substance (par ex. pour les probiotiques ou des fibres alimentaires), des preuves sur l'effet bénéfique avancé, sur le maintien ou l'amélioration des fonctions corporelles (aliments avec des propriétés anti-oxydantes, allégations sur l'élimination de l'eau par les reins), des précisions au niveau de la formulation de l'allégation (termes tels que “vitalité” ou “énergie”, allégations sur la “santé des femmes” ou sur l'“énergie mentale”) et des études cliniques avec des mesures fiables sur le bénéfice revendiqué.
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