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Infirmiers libéraux : une riposte à la vaccination en officine
DR
« Depuis le lancement de la campagne de vaccination 2017/2018, les infirmiers libéraux ont été volontairement écartés de la médiatisation au profit des pharmaciens qui expérimentent pour la première année la vaccination dans leur officine. UNIDEL demande un droit de réponse aux médias. » L’UNIDEL (Union nationale des infirmiers diplômés d'Etat libéraux) n’apprécie pas vraiment de se faire voler la vedette. Elle réclame, dans un communiqué adressé le 23 octobre, que la vaccination en officine soit purement et simplement remplacée par une autre expérimentation faisant la part belle aux infirmiers. Elle demande ainsi un accroissement de leur rôle dans la prévention primaire « par exemple en les autorisant à vacciner l’entourage des personnes à risques ».
Concernant la vaccination en officine, les sujets de discorde sont d’ailleurs multiples pour l’UNIDEL :
- Les chiffres annoncés par Agnès Buzyn, ministre de la Santé : l’UNIDEL demande des précisions sur les 27 000 personnes vaccinées en 15 jours dans les pharmacies expérimentatrices : Combien, pendant ce même temps par les infirmiers libéraux ? Combien par les médecins ? Ces 27 000 personnes ont-elles été vaccinées l’an dernier ? Le but est de savoir si l’on est face à une augmentation réelle de la couverture vaccinale ou à un simple transfert.
- Les statistiques de l’Ordre des pharmaciens : « Les statistiques sur lesquelles s’est appuyé l’Ordre des pharmaciens pour demander cette expérimentation ne sont pas exploitables », prétend l’UNIDEL. L’explication ? Une grande partie des vaccins réalisés par les infirmiers ne seraient jamais comptabilisés, en raison de particularités dans les modes de facturation des actes.
- Les pharmaciens « ne sont pas des soignants ». L’UNIDEL rappelle dans ce même communiqué que les injections « nécessitent de longues années de pratiques ». L’apprentissage de l’acte technique et de la prise en charge psychologique « ne peut se résumer à quelques heures de formation. Les pharmaciens ne sont pas des soignants ».
- La théorie du conflit d’intérêts. Car le pharmacien administre ce qu’il vend.
- La banalisation du geste. Avec les « dérives qui en découleront : lobbying pharmaceutique, commercialisation de la santé, transfert des soins infirmiers vers des personnes non compétentes… ».
"les injections « nécessitent de longues années de pratiques" ?? Ben voyons et c'est donc pour ça que les externes en médecine apprenent ça sur le tas durant les stages cliniques !! Faut arrêter un peu ! On y est passé au CHU on croise les futurs médecins et bizarrement le discours est tout autre !!
Que la vaccination soit prise au sérieux en tant qu'acte avec une formation et une gestion des risques ok mais que les syndics arrêtent de raconter n'importe quoi !
"Ces 27 000 personnes ont-elles été vaccinées l’an dernier ? Le but est de savoir si l’on est face à une augmentation réelle de la couverture vaccinale ou à un simple transfert." Y'a une bonne partie de transfert étant donné que le pharmacien ne peut faire de primo-vaccination.
Le pharmacien administre ce qu’il vend !
Cet argument est plaisant à entendre quand on sait ce qui se passe chez les vétérinaires !!!
Le conflit d’intérêt est bien plus flagrant et l’impact est en termes de santé publique bien plus dangereux sans que cela n’émeuve grand monde chez nos amis infirmiers !
Au pays du « Village Gaulois » , les corporatismes mis en place par Vichy le 11 Septembre 1941 seraient-ils tenaces à ce point (?) . La Vaccination en Pharmacie qui existe déjà dans De nombreux pays est faite pour augmenter la couverture vaccinale , et rien d’autre , cf les études aux USA , CDN , UK , etc.... Dr Xavier Le Roux . Pharmacien Formateur (notamment Vaccination ...)
Les infirmiers sont autorisés et rémunérés je ne sais comment (mais je suppose qu'ils ne le font pas gratuitement ) pour préparer les piluliers de médicaments ils empiètent donc sur la dipensation des médicaments et ils geignent et pleurent que l'on expérimente la vaccination en officine ! !
Petit village ... deux infirmières libérales qui sont mes amies . On se rend service mutuellement . On est en plein désert médical certes mais je ne vaccine pas ..
Envie de pleurer. Bataille de clocher du siècle dernier. Refuser le pragmatisme, l'efficacité, la demande des patients qui plébiscitent. Souvent pour s'être envoyé faire voir par des professionnels débordés.
Alors que l'essentiel est la coordination. Toute la journée on renvoie vers les infirmiers, les médecins dans un souci de bon service aux patients. Qui nous remercient chaleureusement et apprécient cette synergie des professionnels de santé
Il n'est aucunement question de tirer la couverture à soi. Pour quelques euros en plus.
Ca suffit de mépriser ainsi les pharmaciens. Je ne le tolère plus. Des années de culotte baissée m'ont "vacciné"
Nous faisons notre métier fièrement au contact quotidien de 4 millions de patients et nous cherchons à le rendre encore plus adapté. N'en déplaise à certains.
Et HONTE aux confrères qui se cachent ou dénient
Les IDEL sont rémunérés, logique sécu oblige, selon un protocole un peu étrange: AMI1 , soit 3.15 euros bruts (environ 1 euro et 5 centimes) pour un patient dit "primo-vacciné", tout en sachant que la définition de primo-vacciné de la sécu est très étrange...je me vaccine en tant qu'infirmier depuis plus de 20 ans, mais à leurs yeux je suis et je vais rester jusqu'en 2030 un primo-vaccciné....comprenne qui peut
Pour les patients en ALD de plus de 65 ans, l'acte est facturé au double, mais pas 2 AMI1, non, ce serait trop simple dans la logique de l'assurance maladie, c'est le seul acte côté en AMI1 +1....donc 6, 30 euros bruts, et grosso modo 2,30 euros nets....
Ce que n'ont pas compris les autorités, c'est la défiance depuis le cas Bachelot des patients.....
Pour Garfield 83
La préparation des piluliers n'est en général pas facturable par les infirmiers....elle est faite gratuitement, à l'exception de piluliers préparés de manière hebdomadaire pour la somme glorieuse de 10,60 euros par semaine, toujours en brut, soit 3,53 euros nets....en sachant que devant cette somme importante, susceptible de gréver le budget de l'UNCAM, une entente préalable est demandée pour ces 14,12 euros mensuels.
Il était évident que d'aller marcher sur les plates bandes des voisins çà ferait des histoires !
Ne sommes-ns pas déjà assez occupés dans nos officines ?
Et pourquoi ne pas mettre au point une dérogation seulement pour les officines situées dans les zones en manque d'effectifs médicaux, si la véritable raison est d'augmenter la couverture vaccinale ?
Pour Braveheart:
Le cabinet libéral avec lequel je travaille n’a pas souhaité entendre parler du fait que, pour certains patients, le pharmacien se proposait exceptionnellement d’aller préparer les médicaments à domicile et de faire de la pédagogie pharmaceutique, ce qui n’est pas dans les cordes des infirmiers. En revanche, ça ne les dérange pas de prêter gratuitement des fauteuils roulants offerts par des héritiers de patients décédés... Alors que je me refuse de vacciner et provoquer ainsi un manque à gagner pour leur cabinet. Sans compter le caractère de certains libéraux qui sont toujours pressés et vous manquent de respect au quotidien en vous menaçant de changer de fournisseur s’il n’obtiennent pas le médicament qu’ils souhaitent pour préparer le pilulier de 2 semaines plus tard; harcèlent-ils de même les dentistes et médecins? Non, je crois que nous sommes des cibles idéales et que, comme le public en général, les infirmiers nous considèrent simplement comme des commerçants. À quand un conseil de l’ordre pour standardiser leurs personnalités et assurer un comportement irréprochable de leurs parts?
En résumé:
- Le pharmacien veut faire l'infirmière
- L’infirmière voudrait faire le médecin (article récent, déserts médicaux)
- Le médecin veut faire le pharmacien (article récent, stockage vaccins)
- Le vétérinaire veut faire le pharmacien en se réservant la vente des médicaments vétérinaires, alors que le code de la santé publique place le pharmacien en principal dispensateur du médicament vétérinaire
- Leclerc voudrait faire le pharmacien
Et si, plus simplement, tout le monde faisait son métier et uniquement cela !
Peut-on me préciser en quoi j'empiète sur le domaine des pharmaciens alors que l'administration et la surveillance des prises médicamenteuses font partie du rôle propre infirmier tel que défini par la loi ?
Si je pouvais d'ailleurs me passer de ces AMI 1 payés 1 euros et 5 centimes, je le ferai volontiers vu le côté chronophage de cet acte.....que les pharmaciens restent 45 minutes à domicile à ce tarif comme nous le faisons couramment, et on en reparlera.....je laisse très volontiers ma place.....
Pour nick 64
Je suis hélas très conscient (trop....) du caractère imbuvable de certains confrères et consoeurs, qui pensent plus à rembourser le 4x4 Audi qu'à leurs patients....mais il y a des IDEL qui ont d'excellents rapports avec les pharmaciens, ceux qui se comportent de cette façon sont des traine-savates....
Les VAG réalisés à la chaine par certains cabinets, je sais bien que cela existe, tout comme j'ai conscience du caractère opportuniste de certains syndicats infirmiers...mais à rebours, lorsqu'on voit les pharmaciens vacciner, ou encore toucher une prime pour supposément gérer les AVK des patients (dans la réalité, ce sont les IDEL qui le font, cette gestion, pas les pharmaciens ni les médecins), je comprends parfaitement que cela puisse hérisser le poil de certains confrères....
Le pharmacien avec le quel je traite le plus souvent et avec le quel j'ai des rapports très cordiaux refuse de vacciner dans les années à venir, me disant "je n'ai rien demandé, et à chacun son métier"...
Après, j'avoue ne pas trop comprendre les infirmiers car nos patients chroniques sont vaccinés gratuitement (pas de facturation possible lors d'une toilette, par exemple)....donc en quoi cela gêne les IDEL que d'autres aident, si tant est que l'on étende réellement la couverture vaccinale et non pas que l'on fasse un simple transfert du cabinet médical/paramédical vers les officines, ce qui ne sert à rien...?
Et, in fine, sur les fauteuils roulants....on va dire que ceux qui procèdent ainsi font montre d'une certaine inélégance professionnelle....
À les bonnes vieilles rancœurs , les bonnes vieilles mentalités , le bon vieux temps des colonies , le bon vieux temps des corporatismes , j’en aurais presque la larme à l’œil ....
@brave Heart
J aime bien quand l exercice illégal du métier de pharmacien devient de l "inélégance professionnelle" tandis que lorsque le pharmacien vaccine et accessoirement viens prendre des sous sous dans votre caisse ca gêne !
Il est très habile de parler en brut et en net mais quelle arnaque ! Parce qu'à ce compte là, vendre un vaccin pour la grippe... pour moi ce n est pas très rentable : 6€ - 4€ à l achat = 2€ - charges, impôts, personnel qui le vend, électricité, le petit sac papier, la CSG, 5 à 30 minute à rassurer le patient qui a peur de réagir ou qui nous raconte son expérience de l an passé avec sa fièvre etc... Ben au final il reste pas beaucoup dans ma popoche. Que la picouze quand je la ferai (à condition d être rémunéré) ce sera du 100% (ou presque) dans ma popoche. Et ça : J'ACHÈTE !
A chacun son métier,Je travaille en collaboration avec plusieurs Infirmières et j'ai décidé de ne pas vacciner à l'officine.
Je comprends la levée de boucliers des infirmiers ,que dirait t'ont si ils délivraient
Du Doliprane !!
j'ai du mal à comprendre pourquoi refiler un fauteuil à un patient grabataire vertical deviendrait subitement un exercice illégal du métier de pharmacien....???
Ceci dit, si les pharmaciens cotisent au RSI comme les commerçants et pas les autres professionnels de santé qui eux restent affiliés au Régime Général, c'est peut-être parce que le législateur y a vu autre chose qu'un métier de soignant....
En tant qu'infirmier, je n'interfère jamais dans les décisions des patients sauf si cela porte préjudice à un autre métier de santé....si le patient a besoin de se couper les ongles de pied, je l'adresse à un pédicure-podologue, pas question d'empiéter...et pour le matériel idem...par contre ce que je ne comprends pas c'est que les thuriféraires d'une vaccination en officine pour des "motifs altruistes de santé publique" semblent parfois abroger leurs principes lorsqu'il s'agit de refiler à des patients dépendants du matériel parfois tout neuf et payé par la collectivité
Il y a deux poids, deux mesures ?
De la même manière, l'exemple cité pour les AVK: tout le monde sait que ce sont les IDE qui suivent (suivaient, vu l'apparition des NACO?) réellement les patients, pas les médecins ni les pharmaciens....et qui est le bénéficiaire du suivi AVK ?
De la même manière, comment se fait-il que la sécu paie certains professionnels de santé pour un simple scan/photocopie alors que d'autres ont l'obligation de le faire gratis ?
Là encore, deux poids deux mesures ?
Bon après, les commentaires sur "la popoche" et "j'achète", je pense que cela justifie en soi l'inscription au RSI.....
Le législateur (ou plus exactement le code de la sécurité sociale) a prévu que les PAMC relèveraient du régime général pour le secteur 1 et sous conditions pour le secteur 2 "en contrepartie des contraintes liées au conventionnement", et dont cotisations généreusement prises en charge par l'assurance maladie.
Il ne s'agit donc théoriquement que d'un moyen de pression, même si, à l'inverse de ce qui se passe par exemple pour les pharmaciens, les pressions administratives sont le plus souvent très timides.
La prise en charge de ces cotisations est sans commune mesure avec un défraiement réel ou supposé des copies (qui de mémoire n'existe plus depuis SCOR) et qui, historiquement, était destiné...aux médecins rémunérés à cet effet.
J'ai pourtant cru comprendre qu'il y avait des primes SCOR payées annuellement......ceci dit, le SCOR est , même non payé, un net gain pour ma profession, finies les liasses de dizaines de pages à expédier chaque mois....
Par contre, je remarque qu'aucun pharmacien ne m'a répondu sur le suivi AVK qui donne lieu à gratification monétaire....
SCOR est indemnisé précisément pour cette raison: parce que la CPAM n'a plus besoin d'avoir des personnels se battant avec ces fameux papiers, pas pour faire plaisir aux praticiens, et en notant que la fameuse indemnisation, rapportée au coût d'acquisition et d'entretien d'un matériel informatique multi postes est peanuts.
Mais l'acte CPH, facturé à l'unité, n'existe plus.
Qu'il s'agisse de VAG ou d'entretiens pharmaceutiques, certains y voient l'occasion de faire quelques sous de plus (un peu mesquin en comparaison du reste de l'activité), d'autres le sentiment de se forger une respectabilité dont ils s'estiment privés.
Dans le cas des fameux entretiens, là aussi, il ne s'agit pas d'un cadeau de l'administration, mais de proposer un os censé compenser les diminutions de revenus sur les médicaments eux-mêmes.
Une fois dit que je ne les pratique pas moi-même et que je n'y tiens pas, il ne faut tout de même pas jeter le bébé avec l'eau du bain: l'IDE n'a pas vocation à décider en autonomie du sort d'un INR, et c'est bel et bien au pharmacien qu'est dévolu le rôle du suivi médicamenteux, qu'il s'agisse d'ailleurs d'AVK ou d'autres médicaments.
Pas d'études universitaires PACES pour les infirmières...
Ecole infirmières très pratiques à la sortie bac .
Elles sont très très efficaces .
Les 3 peuvent vacciner en ces moments de déserts médicaux.
Pas d'amalgame sur les autres attributions SVP,on le sait tous.
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