Pharmacie Référence Groupe (PHR) : les petites phrases du congrès

Lucien Bennatan, président de Pharmacie Référence Groupe

« Les discounters réussissent car, en face, la différence n’est pas perceptible » sur le conseil et les services.

« Matérialisez concrètement que vous êtes des professionnels de santé. A partir de janvier 2018, je vais engager une campagne que je veux voir chez chacun d’entre vous : des cabinets pharmaceutiques clairement indiqués »

«  Le fait qu’aujourd’hui, ce soit la fin de l’unicité de la consultation médicale, c’est le début du pharmacien pro-médecin »

Dominique Brasseur, directeur général de Pharmacie Référence Groupe

« Il est temps de mettre un petit peu de précision derrière le terme « indépendance » : libre arbitre, indépendance intellectuelle. L’indépendance n’est qu’une vue de l’esprit. On est libre quand son projet est librement choisi, librement consenti »

Stéphane Le Boulu, secrétaire général du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie

« Les pharmaciens représentent le maillage le plus intéressant sur le territoire avec, sans doute, les infirmiers libéraux. Evidemment, il faut s’appuyer sur ces deux réseaux de plus grande proximité, même si parfois il y a des bisbilles entre les deux »

Carine Wolf-Thal,  présidente du Conseil national de l’ordre des pharmaciens

« Il faut reconnaître, admettre et peut-être même accompagner les Français et leur recherche sur internet » concernant les sujets de santé.

Anne-Marie Cozien, consultante experte en assurance complémentaire santé

« Les complémentaires veulent bien payer plus, mais en échange elles veulent accéder aux données individuelles qui leur permettront de monter des parcours de santé innovants. L’avenir est aux datas et cette data ne doit pas rester la propriété unique de la CNAM »

Robin Ignasiak, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF)

« La première année commune aux études de santé est une catastrophe pédagogique et un gâchis humain depuis maintenant 7 ou 8 ans »

Philippe Gaertner, président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France)

«  Je ne suis pas en opposition avec Gilles Bonnefond (président de l’USPO NdlR). Mon problème n’est pas vis-à-vis de Gilles Bonnefond. Mon problème, avec l’avenant n° 11 à la convention pharmaceutique, ce sont les montants mis sur la table par l’Assurance maladie, hors baisses de prix. Et, sauf bug, la FSPF devrait être signataire de l’avenant n° 12 sur le bilan de médication »

Gilles Bonnefond, président de l’USPO (Union des syndicats de pharmaciens d’officine)

«  Je ne veux pas faire un bilan de médication en demandant l’autorisation au médecin. En revanche, il faut que le bilan rendu au médecin soit de qualité ».