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Etes-vous certain de vous adresser correctement à vos patients âgés au comptoir ? Une étude de la Fondation Korian pour le bien vieillir, présentée ce mercredi 7 septembre, rappelle que « les mots utilisés se révèlent souvent techniques, parfois mal compris et pouvant heurter ». Ce constat est basé sur l’évaluation de l’appréciation de 1 000 Français concernant 185 mots et expressions utilisé au quotidien pour parler de la vieillesse, de la maladie, des résidents en EHPAD et des patients.
Selon cet organisme, il est souhaitable de privilégier les verbes actifs comme « continuer », « maintenir », « garder », « avoir besoin d’aide pour » aux tournures comme « ne plus pouvoir ». De même, afin d’atténuer le sentiment de perte et les inquiétudes que suscite la dépendance, il faut éviter les appellations et formules manquant la rupture, comme l’appellation « le troisième âge » ou « les personnes dépendantes » et préférer l’appellation « les aînés », plus positives aux yeux des plus de 65 ans et qui s’adapte à tous les âges.
Le Fondation Korian pour le bien vieillir préconise de « faire attention au vocabulaire médicamenteux, source d’une forte inquiétude ».
Les termes évoquant la déficience sont également à proscrire. On remplacera « démence » par « troubles cognitifs », « grabataire » par « confiné au lit », « dépendant » par « en perte d’autonomie », « incontinent » par « sujet au trouble de la continence ».
Le guide des mots du bien vieillir peut être téléchargé sur site fondation-korian.com.
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