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Annoncée en 2016 lors de la Grande conférence de la santé par Manuel Valls, alors Premier ministre, la réforme du 3e cycle des études de pharmacie est en passe d’être finalisée.
Selon Bernard Muller, président de la Conférence des doyens des facultés de pharmacie, la principale modification envisagée est « la création d'un DES (diplôme d’études spécialisées) court, d’une durée d'un an en remplacement de la 6e année d’études pour les étudiants de filière officine et de filière industrie ».
Contrairement à la situation actuelle, les étudiants de 6e année bénéficieront d’un statut d’interne et devraient effectuer deux fois 6 mois de stages, dans une ou plusieurs officines. « Cela permettra aux étudiants de mettre davantage en pratique les enseignements théoriques à l’officine », se félicite Antony Mascle, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). Comment seront-ils rémunérés ? « Cette rémunération reste encore à créer. Nous sommes entre deux modèles : celui de l'internat hospitalier où l'interne est entièrement payé par l'ARS et le CHU et celui de l'internat en médecine générale où l'interne touche un salaire versé à la fois par l'ARS et et le médecin maitre de stage. Nous souhaitons que la grille de salaire de l’interne s’applique, soit un montant brut de 1300 euros par mois », ajoute Antony Mascle, au lieu de l’indemnité de 540 euros que touche actuellement un étudiant en stage à l’officine.
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