Lévothyroxine : pas avec un verre de lait - 13/04/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
13/04/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Lévothyroxine : pas avec un verre de lait

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Il ne faut pas prendre la lévothyroxine avec un verre de lait ! C’est le résultat d’une étude américaine présentée au congrès annuel de la société d’endocrinologie qui s’est tenu à Orlando (USA) du 1er au 4 avril 2017.

Le fait n’est pas nouveau mais est désormais démontré. Dix participants exempts de maladies thyroïdiennes ont pris deux doses de 1000 microgrammes de lévothyroxine par voie orale, à 1 mois d’intervalle : l’une sans lait et la seconde avec 30 ml de lait à 2 % de matière grasse. Il est apparu que la concentration de T4 retrouvée dans le sang était significativement plus basse lors de la prise de lait.

Pour rappel, la lévothyroxine doit être prise à jeun (au moins 30 minutes avant le petit déjeuner) et les produits ou médicaments contenant du calcium doivent être administrés à au moins 2 heures d’intervalle, afin d’éviter la diminution de l’absorption digestive de la lévothyroxine.



Anne Drouadaine

Les dernières réactions

  • 13/04/2017 à 19:52
    Imène
    alerter
    Merci pour l'information, je tâcherai de la transmettre à mes malades.
  • 14/04/2017 à 07:16
    rab74
    alerter
    je suis fascinée par la représentativité de l'échantillon (10), sa qualité (non thyroidien) et la définition de la dose administrée...tout à fait proche des conditions d'emploi prévues par l'amm....l'humanité vient de faire un grand pas
  • 14/04/2017 à 09:27
    pov
    alerter
    1000mcg?????
  • 14/04/2017 à 13:41

    alerter
    Représentativité de l'étude au top!
  • 14/04/2017 à 14:37
    brucine
    alerter
    On peut parfaitement faire une découverte clinique révolutionnaire sur un seul patient.

    Mais, dans le cas qui nous intéresse, et outre la faible taille de l'échantillon, l'étude n'obéit à aucun des canons du genre: elle n'est pratiquée que sur quelques personnes saines et volontaires (et pas sur des patients traités) dont personne ne sait comment elles ont été recrutées, personne ne dit ce qu'elles ont absorbé d'autre chez eux que le fameux verre de lait, il n'y a pas d'étude randomisée en double aveugle....

    Elle n'a donc aucune chance de franchir le seuil des publications scientifiques à comité de lecture (encore que des biais, plagiats, conflits d'intérêts et falsifications volontaires y soient régulièrement détectés), mais on rejoint malgré tout le dogme du "publish or perish" (et des éventuels intérêts financiers qui y sont associés pour les labos de recherche).

    Bref, il ne s'agit pas d'une publication scientifique, mais seulement d'une communication destinée à faire le buzz durant un congrès, et elle ne prétend pas le contraire: le problème, ce n'est donc pas qu'elle existe, mais de la rapporter comme présentant un intérêt quelconque au lieu de la traiter comme elle le mérite jusqu'à plus ample informé: par le mépris.
  • 15/04/2017 à 07:38
    rab74
    alerter
    donc on est tous d'accord: cette merveilleuse étude n'apporte rien. combien ça a-t-il coûté pour réaffirmer qu'un médicament devant être pris à jeun doit être pris à jeun?

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