Accès aux soins : plus d’un quart des assurés concernés par le renoncement aux soins - 28/03/2017 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
28/03/2017 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Accès aux soins : plus d’un quart des assurés concernés par le renoncement aux soins

médecins, pharmaciens renoncement aux soins, professionnels de santé DR

Selon une étude réalisée par l’Observatoire des non recours aux droits et aux services (Odenore) en 2016 auprès de 29 000 assurés accueillis dans les caisses primaires d’assurance maladie de dix-huit départements, plus d’un quart des personnes interrogées déclarent avoir renoncé aux soins (26,5 %), avec des différences notables d’un département à l’autre : 19,7 % dans le Hainaut et 33,8 % dans la Drôme.

Dévoilée lors d’une conférence de presse par l’Assurance maladie ce mardi 28 mars, l’étude révèle que les renoncements aux soins concerne majoritairement les femmes (58,6 %), des personnes vivant seules (36,6 %) ou les familles monoparentales (17,7 %) et touchent particulièrement les soins dentaires, les consultations de spécialistes, les achats d’optique voire même l’accès aux médecins généralistes.

Deux principales raisons ont été identifiées par l’étude : les obstacles financiers évoqués dans 3 cas sur 4 et une méconnaissance des circuits administratifs et médicaux (manque de connaissance des droits, complexité des démarches…).

« Ce phénomène concerne aussi bien des personnes insérées socialement que des personnes aux revenus modestes », indique l’Assurance maladie.

Forte de ces constats, celle-ci annonce la généralisation en trois étapes d’un dispositif pour lutter contre le renoncement aux soins. A partir du 1er avril 2017, 22 nouvelles caisses vont être concernées pour détecter les personnes qui risquent d’être confrontées aux renoncements aux soins. Les deux autres étapes interviendront au deuxième semestre 2017 puis au premier semestre 2018.

Expérimenté depuis 2014 dans plusieurs départements dont le Gard ou encore la Somme, le dispositif s’appuie notamment sur des professionnels de santé (médecins, infirmiers ou encore pharmaciens…) pour repérer des situations de renoncement aux soins.

Une fois détectées, les personnes bénéficient d’un accompagnement personnalisé de leur caisse primaire d’assurance maladie allant jusqu’à la réalisation des soins.  

 

 



Les dernières réactions

  • 28/03/2017 à 18:24
    BREZHONEG
    alerter
    Et pour eviter ça,elle fait quoi,notre Sainte Mere la SECU:?


    Une gynécologue cède son activité pour 1 euro sur Leboncoin
    28 mars 2017 à 16:14 • 3 AFP

    Faute de parvenir à trouver un repreneur, une gynécologue de Mayenne proche de la retraite a mis en vente sa patientèle et son matériel pour 1 euro symbolique sur Leboncoin,,

  • 29/03/2017 à 07:32
    MAURICE
    alerter
    Après avoir réduit à l’extrême les quotas de formation, de manière purement démagogique, bloqués les revenus des professions médicales.
    Nos chers politiques, incapables d'anticiper quoi que ce soit, s'étonnent de cet état de fait, qui va s'aggraver dans la décennie qui vient, faute d'avoir pris les décisions nécessaires a temps.
    La baisse de prix, de marge des médicaments, transformés en honoraires, sans convention de revalorisation face à l'inflation, va continuer de déstabiliser le réseau
  • 29/03/2017 à 08:07
    brucine
    alerter
    L'un des dogmes de la sécu est que moins il y a de oints de vente (par exemple de pharmacies), moins il y a de frais.

    Mais vous êtes hors sujet: la question est pourquoi des personnes renoncent à des soins, la raison très majoritairement invoquée restant financière.

    Les pharmacies (sauf prescription de produits non remboursables) est moins concernée, puisque mutuelles, CMU et AME viennent très largement y pourvoir.

    La question est donc davantage le reste à charge non seulement en matière dentaire et optique, mais aussi une très large tendance des médecins (y compris dessous de table des anesthésistes et chirurgiens) à la tarification en honoraires libres.
  • 29/03/2017 à 10:15
    BREZHONEG
    alerter
    Eh oui,tant que les bac+7 s'obstineront a vouloir avoir les revenus des autres bac+7, le malaise sera patent, et obligera a oser d'autres solutions. Bien evidemment, on a deja commencé.Par les mauvaises. .1) le rationnement pardon, la "maitrise".
    2) comme ce n'est pas suffisant, le low cost pour les medicaments(prix,marge,tout ça écrasé au max.) et les medecins (on remplace les bac+7 par des bac +Roumanie ).Et finalement ,on finira par admettre qu'avec une Grande unification des Complementaires pour les supplements, ça mutualisera un peu le probleme. Sans faire payer plus que ce qui est (mal) payé actuellement.Et on ne peut plus emprunter sur les marchés pour remplacer les cotisations.
  • 05/04/2017 à 15:33
    Louloute
    alerter
    Et cela ne va pas s'arranger...

Réagir à l'actualité

Pseudo :
Vous êtes un professionnel de santé ? Faites le savoir dans vos contributions en affichant le pictogramme "Professionnel de santé certifié" . Inscrivez-vous ou identifiez-vous puis transmettez-nous un justificatif de votre qualité de professionnel de santé (photocopie de carte d'étudiant, de diplôme, de carte de l'Ordre...).


Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation du Moniteur des pharmacies.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.

Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !