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- 57 % des Français considèrent que les positions des candidats sur la politique de santé seront déterminantes dans leur choix.
Alors que l’emploi (49 %), la sécurité (42 %), l’immigration (40 %) ainsi que le pouvoir d’achat (35 %) occupent les premières places, la santé est perçue et partagée de manière similaire par l’ensemble des citoyens, que cela soit pour les hommes (26 %), les femmes (24 %), les inactifs (26 %), les CSP- (26 %) ou les CSP + (23 %)…
A noter que l’importance de la santé, lors de la campagne présidentielle, est à mettre en perspective avec le sentiment latent que cette dernière a été particulièrement délaissée au cours des deux derniers mandats présidentiels, qu’il s’agisse du mandat de François Hollande, (67 %) ou de celui de Nicolas Sarkozy (66 %). Des résultats équivalents qui se traduisent par une volonté d’imaginer une politique de santé transversale et non-partisane, mêlant le meilleur des propositions de droite et de gauche (84 %).
- Trois priorités électorales de santé publique « La prévention, la simplification et la e-santé »
Pour les Français, la nouvelle politique de santé devra prendre en compte trois principaux enjeux.
● Dans un premier temps la prévention : 86 % des personnes interrogées, se montrent particulièrement favorables au développement de l’information et de la prévention, pour faire des Français des acteurs éclairés sur leur santé.
● Dans un second temps, la simplification, qui se traduirait par l’uniformisation des caisses et des régimes de Sécurité sociale pour 80 % des répondants.
● Enfin, l’utilisation plus fréquente de la santé 2.0 dans la pratique médicale, que cela se manifeste par l’emploi du big data anonymisé pour favoriser le dépistage et la prévention pour 72 % d’entre eux, ou par l’usage plus régulier des nouvelles technologies dans le suivi médical (télémédecine, téléconsultation…), pour 65 % des sondés.
Si l’on remarque une volonté de mener davantage de politiques de prévention, en renforçant notamment l’utilisation des nouvelles technologies, tout en simplifiant le rapport à la santé dans leur quotidien, ces avancées ne doivent pas pour autant remettre en cause leurs actuels acquis, à savoir la suppression du tiers-payant (31 %) ou la baisse du montant des remboursements pris en charge par la Sécurité sociale (16 %).
Cette étude a été réalisée auprès d'un échantillon de 1006 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne. Les interviews ont été réalisées les 24 et 25août 2016.
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