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L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) confirme l’absence d’éléments pouvant être à l’origine d’une toxicité du vaccin Méningitec liée à la présence de traces métalliques. Il n’existe donc pas de risque pour la santé des personnes ayant été vaccinées.
Suite au rappel mondial de tous les lots de Méningitec en septembre 2014, en raison de la mise en évidence de particules métalliques oxydées au niveau du piston de certaines seringues, des expertises avaient été menées mettant en cause le vaccin en dehors même de tout défaut de qualité : des nanoparticules de métaux lourds avaient été retrouvées dans un échantillon non incriminé par le retrait de lot.
Les laboratoires de contrôle de l’ANSM ont conduit des analyses sur le Méningitec, cinq autres vaccins, un produit injectable et du sérum physiologique. Des métaux ont été retrouvés à l’état de traces dans tous les médicaments analysés.
Dans un communiqué de presse du lundi 18 juillet, l’ANSM conclut que la présence de traces métalliques dans le vaccin Méningitec est « le reflet de la réalité environnementale et ne doit pas être considérée comme un risque sanitaire » dans la mesure où les concentrations sont inférieures aux seuils de sécurité établis par la communauté scientifique internationale.
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