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Le quartier de Gouraincourt à Longwy (Meurthe-et-Moselle) va-t-il perdre son officine ? Le 10 juin dernier, cette pharmacie a perdu sa licence suite à l’annulation par le tribunal administratif (TA) de Nancy de la décision de l’ARS autorisant le transfert de la pharmacie de Véronique et Patrick Cridelich, d’un quartier minier de Longwy vers la zone commerciale de Saintignon. Les magistrats nancéens ont en effet jugé recevable le recours déposé contre cette officine, en juin 2015, par les deux titulaires de la pharmacie des Récollets, située à 1,3 km de là.
Véronique et Patrick Cridelich avaient demandé fin 2014 à transférer leur activité car leurs anciens locaux n’étaient plus aux normes. « La pharmacie avait été déclarée non conforme par l’inspection de la pharmacie, et il aurait fallu déplacer les murs pour la rendre accessible aux personnes à mobilité réduite », explique Patrick Cridelich.
Ayant le feu vert de l’ARS le 27 avril 2015, la pharmacie a été construite sur un terrain situé à 150 m d’un magasin Lidl et jouxtant deux maisons de santé. C’est bien ce qui a fait réagir Anita Rudoni, co-titulaire de la pharmacie des Récollets. Cette dernière se plaint d’avoir perdu de la clientèle. « Dans la seconde maison de santé qu’ils ont fait construire, M. et Mme Cridelich ont fait venir trois médecins dont un qui était voisin de ma pharmacie », précise-t-elle. « Il n’y a aucune ambiguïté sur le fait que ce transfert est illégal, la pharmacie n’avait le droit ni de partir de son quartier d’origine ni d’arriver dans ce nouveau quartier où il n’y a pratiquement pas de population résidante », affirme l’avocat de la pharmacie des Récollets, Corinne Daver. Si l’abandon de clientèle n’a pas été retenu par le tribunal administratif, en revanche la décision a été motivée par l’absence d’optimisation de la desserte officinale et un problème d’accessibilité. « La pharmacie est située entre une voie ferrée au sud et une route nationale au nord », ajoute-t-elle. En outre, la pharmacie ne dispose pas d’un passage piétonnier sécurisé.
Les titulaires de la pharmacie de Saintignon et l’ARS ont décidé de faire appel de la décision du TA. Ce couple de pharmaciens a également lancé une procédure en référé pour obtenir un sursis à exécution afin de pouvoir continuer d’exercer normalement jusqu’à la décision en appel.
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