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Dans une plaquette d’informations mise en ligne le 4 mars et intitulée « Faire dire, communiquer avec son patient », la Haute Autorité de santé (HAS) dresse les 3 étapes successives pour s’assurer que les informations délivrées ont été comprises par le patient, sur la base d’une reformulation qui lui est demandée.
La première étape consiste ainsi à « expliquer lentement, à l’aide de mots simples, d’images, de schémas, avec empathie et respect ». Il est recommandé de cibler les informations à délivrer, chercher à repérer ses attentes et ses craintes. Le ton doit être bienveillant, le langage adapté et clair « en laissant au patient le temps pour bien entendre ce qui est dit ». Ne pas hésiter à répéter et à utiliser des mots différents pour dire la même chose, préconise la HAS.
La deuxième étape permet de vérifier la compréhension du patient en lui demandant une reformulation, avec ses propres mots, de ce qui vient d’être expliqué. Il s’agit également pour le patient de montrer comment il réalise une injection d’insuline ou inhale un bronchodilatateur.
La dernière étape voit le professionnel réexpliquer si nécessaire jusqu’à s’assurer de la compréhension complète par le patient. Le cas échéant, il convient de lui apporter des explications supplémentaires.
Il est précisé que cet échange doit se tenir dans un endroit calme et confidentiel, notamment lors d’une consultation médicale, de la délivrance d’informations et de la recherche du consentement du patient et pendant une séance d'éducation thérapeutique.
Je suis très étonné des réactions ironiques des confrères qui se sont exprimés sur les recommandations de la HAS concernant les informations données aux patients. Je suppose que ces confrères ont déjà eux-mêmes le souci d'informer leurs patients et il faut les en féliciter. Ils pensent donc qu'il est inutile de le rappeler aux médecins et que ce rappel équivaut à "enfoncer des portes ouvertes" En tant que spécialiste en diabétologie et endocrinologie, je constate malheureusement tous les jours, au cours de mes consultations, à quel point la plupart des patients ont reçu très peu d'informations et d'explications sur leur maladie, de la part de médecins qui les suivent, parfois depuis des années. Oui l'éducation thérapeutique devrait faire partie intégrante de toutes les consultations dispensées aux patients atteints de maladies chroniques. Il y a certainement beaucoup de progrès à réaliser pour permettre à ces patients de mieux comprendre leur maladie et les aider à la gérer au jour le jour. Le diabète est le parfait exemple du bien-fondé de cette attitude mais beaucoup de diabétiques n'en ont jamais bénéficié et c'est aussi le cas de très nombreux patients suivis pour une affection chronique. Bienvenue et bon courage à tous les médecins qui ont vis à vis de leurs patients le souci permanent d'une démarche éducative.
Je m'élève contre les propos et réactions déjà rédigées sur ce forum. Non, la plaquette d'information de l'HAS n'est pas inutile, au contraire! Elle permet de souligner l'importance de la communication entre le patient et le médecin/pharmacien: sur la forme: langage adapté, empathie... mais également sur le fond: impliquer le patient dans sa prise en charge afin de le rendre autonome par l’appropriation de savoirs et de compétences et qu’il devienne acteur de son changement de comportement.
Combien de médecins et pharmaciens agissent-ils ainsi???
Que chaque auteur de ces lignes fasse son examen de conscience...
Etant un ancien, j'ai connu l'epoque où il fallait expliquer que les suppos prescrit pour l'otite ne se mettaient pas dans l'oreille,surtout avec le celluloid autour.....(.aaah!,c'est pour ca que ca n'a rien fait!!!)
à Brezhoneg: justement il manquait la reformulation dont parle l'HAS! Cela aurait été fait, le patient n'aurait pas introduit le suppo dans son oreille, alors que vous lui aviez bien dit!
Personnellement je ne pense pas que la HAS soit déconnectée de la réalité du terrain sanitaire.
Elle est juste en train de préconiser la construction de la première marche de l'éducation thérapeutique pour tous les professionnels !
Ni andouille ni omniscient...
L'idée serait peut-être aussi, puisqu'un besoin semble exister, de faire prendre conscience à tous que ce soit pendant les études ou lors de l'exercice de la profession que le public est bien souvent loin d'avoir autant de notions qu'on peut le croire. Ai toujours pu constater que Le public est avide d'explications en officine comme dans tous les lieux où il se procure un produit technique et potentiellement dangereux ou inefficace s'il est mal utilisé ! Comme il existe la conduite accompagnée reinventons la pharmacie accompagnée
c'est pour quand les prochaines fiches de l'HAS pour nous apprendre l'art de dire bonjour aux patients, l'art de chercher les boîtes dans les tiroirs, et l'art de dire au revoir.
09/03/2016 à 12:25 Jean-Patrice Folco, Pharmacien titulaire
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Merci, votre alerte a été bien envoyée.
"La première étape consiste ainsi à « expliquer lentement, à l’aide de mots simples, d’images, de schémas, avec empathie et respect »".
"La dernière étape voit le professionnel réexpliquer si nécessaire jusqu’à s’assurer de la compréhension complète par le patient. Le cas échéant, il convient de lui apporter des explications supplémentaires.
Il est précisé que cet échange doit se tenir dans un endroit calme et confidentiel, notamment lors d’une consultation médicale, de la délivrance d’informations et de la recherche du consentement du patient et pendant une séance d'éducation thérapeutique".
La HAS peut elle nous garantir que nous ne serons pas poursuivi pour harcèlement sexuel dans le cadre d'une explication où une patiente aurait des difficultés à comprendre comment placer un ovule ou mettre un suppositoire à l'aide de schémas ou d'images dans un endroit calme et confidentiel avec son consentement ?
Je regrette d'avoir pris la filière officine !Le travail à la HAS est certainement "plus tranquille "mieux rémunéré .Mais au fait :quel diplome et combien d'années d'études pour "pondre" un tel ouvrage ???
Finalement la HAS ne le dit pas mais cela semble s'adresser surtout aux aînés (surdité) et aux étrangers !
Donc la jeune femme et son ovule, ça sortirait du cadre !
Ils n'ont pas totalement tort
Qui prend la peine de vraiment expliquer une ordonnance
Combien de fois des clients reviennent en ayant fait des erreurs
Pourquoi
Mais juste que le pharmacien n'a rien expliquer
Ah si il a essayé de vendre des produits en plus
Le fameux conseils associes ou plutôt les sous dans la caisse!!!
Oh vraiment gigi n'a pas le sens de l'humour .On peut sourire voire rire et bien faire son boulot ! Digne de pharmacien ,oui !!ce n'est pas incompatible ,les blouses blanches ne font pas que grise mine ,les temps sont tellement durs que se décoincer les zygomatiques aide à tenir le choc déstructurel que nous vivons .
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