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« Et si Leclerc réinventait le conseil du pharmacien ? » C’est par ce titre provocateur qu’Olivier Gryson, responsable du digital dans un laboratoire pharmaceutique (Servier, selon une simple consultation sur un moteur de recherche), signe une tribune dans Les Echos en date du 2 février 2016.
Selon cet observateur, Michel-Edouard Leclerc pourrait revêtir une couverture sanitaire et convaincre les autorités de vendre des médicaments en proposant des conseils de santé à ses clients. Comment ? Tout simplement en rapprochant ordonnance médicale et ticket de caisse.
En effet, « le ticket de caisse révèle quantité d’informations sur les habitudes alimentaires, mais pas seulement, du client et dans ce cas précis du patient », souligne Olivier Gryson.
Il suffirait ensuite au distributeur, si le cadre réglementaire le lui permettait, de proposer une application mobile qui prodiguerait des conseils en fonction de l’ordonnance du patient. Ainsi, un patient diabétique se verrait corriger un régime alimentaire mal adapté à sa pathologie et orienté vers le rayon adéquat.
Bravo ! Heureusement que Monsieur Leclerc est là pour sauver la population! Que ferions nous sans vous !
On connaît l'importance du ticket de caisse ! C'est surtout un moyen d'obtenir les données de patients qu'il va pouvoir être redistribuer aux différents partenaires !
Occupez vous plutôt de connaître la provenance de vos produits plutôt que d'essayer de connaître le mode de vie de chaque client rentrant dans votre magasin pour lui vendre toujours plus de produits bon pour leur santé bien évidement ! Et surtout à prix Leclerc ! À quand le "vivre son diabète moins cher " ou " qui a le meilleur taux de glycémie.com " ... Pitoyable...
Vous reprendrez bien un dernier verre de lobbying ?
Comment peut-on envisager une seule seconde que ce groupe voudra faire quelque chose dans l'intêret de la SANTE de la population française?
Leur seule priorité est toujours économique ! (dans "l'intêret" du consommateur on peut au moins leur accorder ça, quoi que...).
Le lobbyiste de chez Servier ne le mentionne pas, mais je pense qu'il parait plutôt logique que cette Grande Surface se serve(ier) des données "tickets de caisse" pour fournir aux "clients" des promotions "médicamenteuses" personnalisées.
Typiquement : madame Trucmuche achète 7 kilos de riz blanc par semaine, son ticket de caisse contient un joli -10% sur le dulcolax ...
Pourquoi ne pas faire le chemin contraire. Le patient vient à la pharmacie avec son historique de ses courses alimentaires (en se servant des données de l'application de la GMS). Cela permettra au pharmacien de préconiser des conseils hygiène et diététique en fonction de l'ordonnance et du dossier pharmaceutique du patient. Le pharmacien au carrefour (sans jeu de mots) des données santé et bien-être des gens. J'y crois et techniquement tout est prêt.
Pourquoi ne pas faire le chemin contraire. Le patient vient à la pharmacie avec son historique de ses courses alimentaires (en se servant des données de l'application de la GMS). Cela permettra au pharmacien de préconiser des conseils hygiène et diététique en fonction de l'ordonnance et du dossier pharmaceutique du patient. Le pharmacien au carrefour (sans jeu de mots) des données santé et bien-être des gens. J'y crois et techniquement tout est prêt.
Ma femme achète des légumes chaque semaine (pas chez L.) pourtant mon fils refuse d'en manger. Et pour L., mon fils est considéré comme végétarien.
Monsieur L., passez donc votre concours, pendant ce temps vous arrêterez de nous casser les... oreilles et si vous n'échouez pas, vous pourrez peut être comprendre la différence entre vous et vos employés exploités à temps partiel sur un Smic, et un titulaire de doctorat. Attention il n'y a plus de triplants en première année.
A l'heure où le digital contribue à transformer tous les secteurs d'activités, il appartient à la pharmacie de se réinventer vu les extraordinaires possibilités que nous offrent la technologie.
Je peux comprendre les intérêts commerciaux des uns et des autres, mais ma prise de position, certes un tantinet novatrice, vise avant tout l'intérêt du patient. La médecine et la pharmacie ont besoin de cranter concernant les habitudes de vie et l'observance médicamenteuse. Les technologies digitales peuvent nous aider dans ce sens.
Je précise tout de suite que je n'ai aucun conflit d'intérêt vis à vis de Leclerc et que mes propos n'engagent aucunement mon employeur qui n'est pas à l'origine de cette chronique. Plutôt que de se focaliser sur ce point hors sujet, je préfèrerais une discussion visant à élever le débat et amener des arguments positifs en vue d'améliorer la santé du patient.
a oui ce serait du genre si vous êtes diabétique les produit sucrés seront deux fois plus cher et pas de ticket Leclerc !!
mais par contre pour le pastis toujours pour deux bouteilles achetées une remboursées en ticket Leclerc !!
Dans ce cas pourquoi associer cette idée à Leclerc?
Vous auriez pu simplement parler de médecine personnalisée/objets connectés en y associant l'officine.
@ADH l'idée est de pouvoir se connecter en temps réel au "caddie", c'est à dire au moment où le patient fait ses courses. En cela, la grande distribution a un atout indéniable.
Concernant l'utilisation d'objets connectés et de médecine personnalisée, je vous rejoins à 100% ! Il y a vraiment quelque chose d'intéressant à mettre en place. Aujourd'hui les constructeurs créent des capteurs. Ces derniers génèrent de la donnée qui reste encore inexploitable pour le patient, tout comme le professionnel de santé. Next step : lui donner du sens pour pouvoir impacter les habitudes de vie et mettre en place l'écosystème dans ce sens.
Je suis d'accord avec vous, l'officine aurait alors un vrai coup à jouer !
"Le patient vient à la pharmacie avec son historique de ses courses alimentaires (en se servant des données de l'application de la GMS)"
Il n'y a plus un jour sans qu'on nous vante les mérites de telle "appli" (et accessoirement les c... en or que se font les "start-up" à ce propos.
Finalement, ce n'est pas si sot: quand on vend du vent, on n'a pas de coûts de personnel et de stocks.
Mais c'est toute de même un peu réinventer le fil à couper le beurre: a-t-on réellement besoin d'une appli pour savoir que, une fois tous les sous investis dans un Iphone n, il ne reste ni temps, ni moyens pour consommer autre chose que de la malbouffe?
"Le patient vient à la pharmacie avec son historique de ses courses alimentaires (en se servant des données de l'application de la GMS)"
Il n'y a plus un jour sans qu'on nous vante les mérites de telle "appli" (et accessoirement les c... en or que se font les "start-up" à ce propos.
Finalement, ce n'est pas si sot: quand on vend du vent, on n'a pas de coûts de personnel et de stocks.
Mais c'est toute de même un peu réinventer le fil à couper le beurre: a-t-on réellement besoin d'une appli pour savoir que, une fois tous les sous investis dans un Iphone n, il ne reste ni temps, ni moyens pour consommer autre chose que de la malbouffe?
Dans toute cette histoire, le plus sot est que pour faire du buzz, il suffit d'associer le nom de Leclerc avec le mot santé! Pourquoi toujours provoquer et servir la soupe à M.E.L? Ce monsieur n'attend que ça!
M6 le fait très bien (merci le budget pub pour payer les pseudos journalistes de Capital).
Plus sérieusement, ne va-t-on pas trop loin? Si le patient veut être informé de ce qu'il doit faire ou pas, il sait pousser la porte de l'officine.
Si Big Brother lui impose sa conduite, on va droit dans le mur!
Comme ces ados un peu ronds qui veulent maigrir et se retrouvent à manger en cachette car ils sont culpabilisés, et qui s'enfilent le paquet de gâteau entier pour ne pas laisser de trace, et tombent dans l'obésité....
ôtez moi d'un doute: c'est l'agent de caisse L qui va détecter les problèmes entre bouffe et ordo et qui va intervenir?(style "vous êtes sous insuline, je vous retire vos céréeales au chocolat") outre le coté big brother, que fait-on du secret médical? je suis assez d'accord avec Brucine, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? pour filer des sous à plein de start-up certes innovantes, mais pas réellement nécessaires. On n'a jamais eu autant d'objets santé connectés et pour la première fois en 100 ans, l'espérance de vie diminue...cherchez l'erreur! stress engendré par des perspectives éco et sociales moroses, mal bouffe (porc et poulets de batteries, céréales de sols épuisés) vendue à vil prix par la grande distribution, pénuries accrues de médicaments et vaccins...ça, monsieur Gryson, vous ne semblez pas pouvoir le concevoir. La seule chose qui semble préoccuper réellement les grands de ce monde, c'est le "développement des marchés" et évidemment le remplissage de leur cassette. Après moi le déluge!
Le bel attelage que voilà !!! Un labo qui traine d'innombrables casseroles (Médiator, Isoméride, Survector, etc...) et un distributeur dont je collectionne, au fil de mes lectures, les ennuis judiciaires, notamment pour non respect des engagements, chèrement monnayés, vis-à-vis des fournisseurs, qui soumet, indirectement (malin l'animal !), le monde agricole à une pression intolérable sur les prix et qui incite les jeunes à la consommation effrénée d'alcool (intense campagne de publicité radio pendant l'été pour une marque de vodka à prix cassé)!!!
Notre santé serait entre de bonnes mains...
Et, cerise sur le gâteau, ce rapace nous fait passer pour les "commerçants" les mieux lotis alors que nos revenus sont à des année-lumières du pactole empoché par n'importe quel propriétaire de moyenne ou grande surface qui, sauf erreur, sont aussi des commerçants.
Après tout, il a déjà convaincu que lorsque je vends 2 euros ce que mon voisin vend 6 euros (ou l'inverse), cela prouve l'absence de concurrence, sans réaction aucune des journalistes ou de nos "représentants", il aurait bien tort de se gêner, continuant à se goinfrer sur le dos "d'un peuple heureux rotant tout seul dans sa mangeoire" (ça, c'est de Léo Ferré...)
@OlivierGryson
"Je précise tout de suite que je n'ai aucun conflit d'intérêt vis à vis de Leclerc et que mes propos n'engagent aucunement mon employeur qui n'est pas à l'origine de cette chronique. "
Dans ce cas, il fallait utiliser un pseudonyme.
Ne nous prenez pas pour des idiots, avec un tel article vous cherchez juste à vous faire remarquer personnellement. Votre plan de carrière est visiblement tourné vers la grande distribution... ils doivent apprécier chez Servier.
Je me répète, mais vous pensez vraiment que Leclerc va inciter les gens à acheter MOINS chez lui dans l'intêret de leur santé? si oui, je pense qu'il faudrait que vous sortiez de votre bureau vous aérez de temps en temps.
Le métier de ogryson qie je connais bien, ce sur quoi il est payé c' est trouver des solutions digitales, pour baisser la consommation de médicaments chimiques. Ma main à couper que les gens qui l'insultent sont les mêmes qui se plaignent que les labos font tout pour les gaver de médocs.
Quand au mec qui pleure à cause de l'iPhone n qui coûte cher, j'utilise un acer à 180€ qui peut accueillir toutes lesapplis du monde
Dans ma famille par exemple on a tous une maladie et sans les labos pharma diaboliques on serait tous morts....
l'université est ouverte à tous ceux qui ont leur baccalauréat, allez apprendre le métier monsieur Leclerc
sans quoi vous resterez un éternel marchand de patates à des années lumières de ce que le diplôme de docteur en pharmacie représente
ce diplôme ne s'achète pas même avec tout l'or du monde
le pouvoir de l'argent a parfois ses limites, vous vous en rendrez compte un jour peut-être
mes patients atteints de maladies incurables le savent bien, eux
votre fortune construite sur une politique d'achat sans pitié pour les producteurs ne vous mets pas au dessus des lois
Je pense qu'il y a des entreprises multinationales, gérant la santé de millions d'individus de par le monde occidental par la distribution du médicament qui seraient certainement capables de comprendre les spécificités françaises et d'acquérir des officines si la réglementation le leur permettait. Ces multinationales tiennent à coeur le diplôme de pharmacien dans les pays respectifs avec lesquels ils travaillent. Si je peux dire cela c'est que j'ai travaillé à l'étranger où les petits patrons millionnaires sont de plus en plus rares mais où tous les diplômés travaillent et négocient leurs salaires, si bien qu'ils gagnent plus que les adjoints ici mais sans risquer toutes leurs économies en achetant un commerce où l'opacité sur l'outil et son évolution règnent. Cette opinion n'engage que moi. En revanche, pour avoir travaillé en para Leclerc, je peux vous dire que le diplôme de pharmacien y est bafoué
, qu'il n'y a aucune standardisation des procédures de par l'appartenance des magasins à des PDG différents. Perso, mon supérieur était gérant des achats des rayons alimentaires et ne comprenait que les chiffres... Mauvaise expérience!
Nous remercions chacun de nourrir ici les débats, et en particulier M.Gryson pour ses interventions, permettant de préciser sa démarche et sa pensée.
Il est admis qu'aujourd'hui que nul ne peut apparaître sous son étiquette professionnelle sans qu'un lien soit fait directement avec l'intitulé complet de sa fonction. M.Gryson a voulu s'exprimer en son nom propre, mais comme responsable digital d'un laboratoire pharmaceutique. C'est pourquoi il nous a semblé opportun de préciser lequel.
Pour autant, nous avons supprimé les quelques commentaires qui, par leur teneur ordurière, n'apportaient rien d'autre au débat que des raccourcis sans fondement et témoignaient d'une volonté de nuire.
Encore une fois, merci à chacun pour la qualité de ses interventions, car le sujet soulevé peut alimenter bien des réflexions.
Bonne journée à vous !
Matthieu Vandendriessche
Le Moniteur des pharmacies
Étant moi même professionnel de santé je pense que cet affaire est encore une belle connerie.
A force de vouloir prendre le commerce du pharmacien tout cela va crée un véritable problème de prise en charge du patient en France.
Si ça continu et que les pharmaciens perdent leurs monopoles ça va être la guerre des prix entre les grandes surfaces et plus aucun laboratoire de recherche ne pourra faire des études par manque d'argents
il faudrait déjà arrêter de demander , soit disant de la pub pour les médicaments : c'est le discours du labo représentant flector et chondrosulf par le biais d'une vente téléphonique avec16% de remise dés la premiére boite ."les pharmaciens ont réclamé de la publicité pour nos produits afin qu'ils puissent les vendre ".voilà la perception , l'image du rôle de pharmacien .S i c'est vrai , Leclerc a gagné .il n'y a pas besoin d' "appli" de ticket de caisse connecté pour fliquer les patients /clients , ni de publicité , il n'est pas question de vente et de distribution ça c'est leclerc et compagnie .
;la pharmacie c'est la délivrance et le conseil pas la vente systématique .
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