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L’expérimentation comprend une étude qualitative en trois phases portant sur une période de 15 jours à 3 semaines chacune. Il s’agit d’un suivi approfondi des patients qui sont contactés pendant une vingtaine de minutes par l’INSERM*, en charge de cette expérimentation, afin de recueillir des éléments sur l’observance des traitements. Les pharmaciens impliqués ont exprimé leurs difficultés concernant le recrutement d'un nombre suffisant de patients lors de ces phases d’étude qualitative. Il est donc envisagé de faire passer leur nombre de 3 à 4.
L’INSERM ne se contente pas de prendre contact avec les patients. L’expérimentation prévoit qu’il interroge les salariés des officines concernées (adjoints et préparateurs) au début et à la fin de l’étude sur leur perception de la dispensation à l’unité. Les titulaires ont peu apprécié de ne pas avoir été prévenus que des questions sur leur satisfaction au travail soient en outre posées aux équipes.
Méconnaissance de l'officine
Contacté par Le Moniteur des pharmacies, l’INSERM avait justifié ce questionnaire orienté sur les conditions de travail en pharmacie par sa méconnaissance de l’univers officinal, alors qu’il dispose par exemple d’un bon niveau d’informations sur le métier de médecin généraliste.
L’expérimentation sur la dispensation des antibiotiques à l’unité, prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale votée en 2013, est en cours dans 4 régions : Ile-de-France, Lorraine, Limousin et PACA). Débutée en décembre dernier, elle doit prendre fin en octobre prochain.
*Institut national de la santé et de la recherche médicale.
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