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Un avis d’experts publié sur le site de l’INCa (Institut National du Cancer) met en exergue un nouveau type de cancer : les lymphomes anaplasiques à grandes cellules associés à un implant mammaire (LAGC-AIM).
Habituellement, les lymphomes anaplasiques à grandes cellules sont très rares dans la population générale.
Ce « nouveau» type de tumeur est recensé en France depuis 4 ans avec 18 cas au total et une progression constante.
Ce cancer surviendrait en moyenne entre 11 et 15 ans après la pose du premier implant.
Le contenu de l’implant ne semble pas être en cause. En revanche, les experts ont constaté que les implants incriminés avaient pour la majorité d’entre eux une surface macrotexturée, potentiellement responsable d’une inflammation. Ils recommandent une exploration approfondie à ce sujet.
Quelle conduite tenir ?
Face à des signes fonctionnels ou physiques (épanchement, augmentation de volume, douleur, inflammation, masse, ulcération, altération de l’état général) survenant notamment à distance de l’implantation, la recherche d’un LAGC-AIM doit être réalisée avec une échographie mammaire des aires ganglionnaires en première intention et éventuellement une IRM en deuxième intention.
Pour l’heure, il n’est pas recommandé de proposer une explantation préventive. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, l’a d’ailleurs confirmé. Elle recommande également aux femmes porteuses d’implants mammaires de « ne pas céder à une inquiétude excessive » et a annoncé un renforcement des informations apportées aux femmes désireuses de se faire poser des implants mammaires.
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