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Après les princeps et les génériques, les professionnels de santé vont devoir enrichir leur vocabulaire thérapeutique d’un terme amené à prendre de plus en plus d’importance dans les années qui viennent, celui des biosimilaires. Ces biosimilaires qui ne sont ni des princeps… ni des génériques. Il ne faut donc a priori pas s’attendre à la commercialisation de 10 ou 15 biosimilaires à l’échéance d’un brevet !
Si les génériques sont considérés comme identiques à leur médicament de référence, il n’en est pas tout à fait de même pour le principe actif d’un biosimilaire et celui de son médicament de référence, « qui sont essentiellement la même substance biologique, bien qu’il puisse y avoir des différences mineures en raison de leur nature complexe et de leurs méthodes de production. L’AMM européenne est délivrée sur la base d’études évaluant les domaines de la qualité (comparaison de la structure bio-analytique et activité biologique), de la sécurité et de l’efficacité clinique », a t-il été rappelé le mardi 10 mars lors d’une conférence organisée par le laboratoire Biogaran sur le sujet.
Le laboratoire Biogaran commercialise depuis février 2015 Remsima (infliximab), un anticorps monoclonal de type IgG1, biosimilaire de Remicade. L’occasion pour Pascal Brière, président de Biogaran, d’annoncer son choix stratégique « de se positionner comme un acteur essentiel et pérenne des biosimilaires, en constituant une large gamme ».
Remsima, développé en partenariat avec Celltrion, un laboratoire pharmaceutique de Corée du Sud, est indiqué dans le traitement des maladies inflammatoires (la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante), dans la maladie de Crohn de l’adulte et de l’enfant, dans la rectocolite hémorragique de l’adulte et de l’enfant et dans le psoriasis en plaques. Il est déjà prescrit dans 12 autres pays.
Comme Remicade, Remsima n’est pas disponible à l’officine. Le prix du flacon est de 434,403 euros, soit 10 % de moins que le prix auquel était facturé Remicade avant l’arrivée des biosimilaires de ce médicament. Le pluriel est en effet de rigueur car, outre Remsima, une autre référence est également disponible : Inflectra (Hospira).
Un marché d’avenir et des économies à venir
Sur les quatre dernières années, les biomédicaments (biosimilaires compris) sont en forte progression en France avec + 54 % de chiffre d’affaires entre 2009 et 2013 en ville et à l’hôpital. Ils représentent 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 3 réalisés à l’hôpital, soit 40 % du marché hospitalier du médicament en valeur.
Quant aux biosimilaires proprement dits, ils ont représenté un chiffre d’affaires relativement modeste de 75 millions d’euros en 2014. Mais le « meilleur » reste à venir en la matière. Le marché des biosimilaires en France pourrait atteindre rapidement 350 millions d’euros et même 1,4 milliard d’euros d’ici 2019.
Au-delà de ce potentiel, les projections d’économies réalisables grâce aux biosimilaires sont elles aussi conséquentes. Pour les systèmes de santé en Europe, elles sont évaluées entre 11 et 33 milliards d’euros. Et les économies sont envisagées comme majeures pour l’Allemagne, l’Angleterre... et la France.
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