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Dans son billet d’humeur présenté ce lundi 16 février en ouverture de la Lettre de l’Ordre national des pharmaciens, sa présidente, Isabelle Adenot, manifeste son mécontentement à l’encontre des nouvelles dispositions concernant l’affichage des prix des médicaments en pharmacie, prévue dans un arrêté paru le 4 février au Journal officiel.
Tout d’abord, ces dispositions, dont la plupart sont applicables à partir du 1er juillet prochain, sont « incompréhensibles » aux yeux d’Isabelle Adenot. « Il a fallu plusieurs heures pour assimiler et retraduire le plus simplement possible le texte pour le moins confus de l’arrêté », relève la présidente de l’Ordre. Elle souligne par ailleurs le caractère « illogique » d’un texte qui impose par exemple de mentionner le taux de remboursement d’un médicament lorsqu’il n’est pas exposé à la vue du public et qui ne l’impose pas dans le cas où un autre médicament est remboursable mais non exposé au public.
Isabelle Adenot déplore en outre la complexité du dispositif : « Le consommateur/patient doit trouver sur le catalogue support papier les médicaments non exposés à la vue du public classés par ordre alphabétique par dénomination commune internationale (DCI) ! Difficile pour la pastille pour la gorge… »
Par ailleurs, la présidente de l’Ordre se dit « en colère », considérant que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a annoncé dans la foulée de la parution de l’arrêté des contrôles et des sanctions en lien avec son application.
« Il aura fallu plus de deux mois pour publier l’arrêté… Les sociétés de services en ingénierie informatique et les pharmaciens n’auront que quatre mois pour modifier leurs outils, avec logiciels à paramétrer, bornes à acheter et installer, etc. », assène Isabelle Adenot, précisant toutefois que l’information sur les prix est « absolument et légitimement dûe au public ».
Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir pourquoi certains consommateurs préfèrent acheter des produits préemballés ? Ma réponse est qu'ils savent d'avance combien ils vont payer. Je remarque aussi que les produits à la coupe sont de temps à autres abandonnés dans d'autres rayons tout simplement parce que ces gens se sont faits avoir et ont été gênés de refuser le produit,ceci seulement au vu de l'addition. Ceci peut expliquer cela...
Sommes nous encore en mesure de gérer nos entreprises.
Prix écrasés par notre principal client,
Code du travail inapplicable,
mesures de la concurrence et des prix incohérentes.
Vivement la retraite
et quand allons nous nous décider à virer ces bandes d'administratifs publics ou territoriaux non productifs qui nous pondent des textes, nous empêchent de travailler et sucent nos impôts ?
un prix obligatoire sur les boites, ok ,mais refaire des vignettes, c'est complètement inadmissible.. Nous continuons à être servile et docile..Le " billet d'humeur " d'isabelle Adenot en est la preuve.A quand un peu de courage pour dire NON, CELA SUFFIT ..
Nous obliger à mettre des prix sur le non remboursé alors que nous n'avons rien sur les médicaments remboursés? Le client qui doit payer sur les vignettes orange doit nous faire confiance si nous lui demandons le règlement???
Ou nous avons des prix partout, ce qui serait quand même plus simple pour tout le monde, ou, il n'y en a nulle part.
Mais, en France, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué!!!!!!!!!
qui va payer l'impression(encre et papier) du catalogue de prix qui devra être mis à jour tous les mois de tous les médicaments non exposés à la vue du publique?
Bravo a MMe Adenot:trop c'est trop on nous tue avec de l'administratif en plus de diminuer nos revenus parceque nous ne mourrons pas assez vite....
BOUgeons VITE
NOUS n'Avons pas demandé la disparition des vignettes deja penalisantes ,voila que des cervaux brillants nous mettent à la double peine
Chaque client recevrait un ticket de caisse de ce qu'il achète, ce serait un début de transparence! Il n'y a qu'en pharmacie où le client ne reçoit jamais de ticket de caisse.
@Socrate Chez nous pour les ordonnances le ticket vital est toujours imprimé sur l'ordonnance et le ticket de caisse est toujours proposé. pourquoi tant de négativisme sur le dos des officinaux qui font vraiment beaucoup pour la collectivité ? Socrate connaissez vous beaucoup d' entreprises qui font du bénévolat comme les officinaux et courbent autant l'échine ? C'est sans doute de l'humour noir mais il est de mauvais goût.
Bonjour, je vais peut être paraître bête mais pour moi je ne pense pas que cela change vraiment beaucoup. Déjà le "catalogue" devait déjà être présent pour les médicaments (non exposés à la vue du public) non remboursables non ?
Ensuite, le ticket vitale est OK pour justificatif donc pas de changement dans les outils informatiques.
Enfin, au lieu d'imprimer un catalogue papier (ce qui est du travail pour rien) il suffit d'aller chercher l'info dans la base de donnée publique ou TOUT est marqué (tarif, honoraires et taux de remboursement) et mettre sur une petite affiche que les informations sont disponibles sur demande au comptoir.
ppp à Totof mais non tu n'est pas bête, mais le catalogue actuel fait deux pages, celui exigé par l'administration demande une nuit d'impression. Il est évident que le site medicaments.gouv est suffisant, mais comme ces textes sont fait par des technocrates, incompétents, qui comme des poules sans coq, pondent des oeufs stériles.
La France n'en peut plus de supporter ces incapables d'ENARQUES, prétentieux. D'ailleurs le Macron a perdu de sa superbe dans le 49-3.
L'utilisation du 49-3 ne prouve que la détermination du gouvernement pour répondre à ses obligations communautaires. L'Ordre devrait en tirer toutes les conséquences et respecter enfin les normes communautaires au lieu de préparer la plus grande crise de la profession.
Totof à ppp, il n'y a pas de catalogue imprimé exigé par l'administration :
Extrait de l'article 5 de l'arrêté : "[...] l'obligation de mettre un catalogue à disposition du consommateur est réputée satisfaite dès lors que celui-ci bénéficie, depuis la pharmacie d'un accès à distance, libre et immédiat, notamment par internet, à une base de donnée publique administrée par l'autorité administrative et comportant le prix public des médicaments."
Donc je pense qu'il suffit de donner les informations sur demande depuis le poste informatique du comptoir et c'est OK.
Il faut juste avertir les patients consommateurs de la disponibilité de cette information à l'aide d'une affiche par exemple (avec un QR code qui renvoie vers la base de donnée c'est encore mieux :-) ).
Avec ce dispositif, on respecte à mon avis l'arrêté et on ne fait aucun frais supplémentaires.
à Totof : l'info sur demande depuis le poste informatique au comptoir n'est pas à mon sens un accès "libre et immédiat" au e-catalogue
l'autre souci c'est que le prix public donné sur le site santé .gouv est sans l'honoraire, le patient risque d'être surpris de devoir payer un prix>...
à op08 : Sur la BDD publique des médicaments, le prix est bien mentionné "hors honoraires de dispensation" donc il est bien clair que les honoraires sont comptés en plus. De toute façon il est obligatoire d'afficher la présence de ces honoraires au public par le biais d'une affichette par exemple.
Après en ce qui concerne l'information depuis le poste informatique du comptoir, il faudrait se renseigner auprès des autorités compétentes car si cela suffit, pourquoi engager des dépenses zélées ?
La présence d'une affichette avec un code QR qui renvoie vers la BDD publique des médicaments permettra au moins d'apporter un accès "libre et immédiat" à toutes les personnes possédant un smartphone.
n'est-il pas possible d'éditer un code Datamatix, donnant accès au site medicament.gouv, intégré dans l'affiche obligatoire.
Je pense qu'il est indispensable que nos syndicats et l'ordre EXIGENT de l'administration, une affiche type, concertée, et remplissant les conditions nécessaires et suffisantes.
Exactement,chacun son boulot,nous on a autre chose à faire que des tracasseries administratives ,que les syndicats exigent que tous les éléments nous soient fournis 'clé en mains'.!!
21/02/2015 à 11:47 DOMINIQUE GABIRAULT, Pharmacien titulaire
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Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Merci Totof pour le copier coller de l'article de loi. Effectivement il paraît assez clair que l'impression du catalogue ne soit pas obligatoire. Bien vu aussi l'idée du QR code.
21/02/2015 à 11:51 DOMINIQUE GABIRAULT, Pharmacien titulaire
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Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Toujours sympas de se prendre un peu la tête se samedi matin. Vite vite j'imprime mes nouvelles étiquettes des doli à 1.94€.
à Totof oui l'idée du QR code est une bonne idée et oui, si l'accès depuis le poste est suffisant tant mieux, mais j'ai juste des doutes... quant au prix + les honoraires, oui, c'est précisé mais le total > sera tout de même une "mauvaise" surprise qui nous vaudra des remarques désagréables (plus que ce n'est déjà le cas). Si le prix de l'honoraire était intégré directement sur ce site (PP+H=PTotal), ce serait plus simple et mieux accepté , beaucoup plus simple pour nous...
baisse de prix de Doliprane, nouvelles étiquettes à faire en manuel. Afin de différencier les étiquettes j'ai fabriqué des étiquettes UBU du nom de notre Père a tous, honoraires compris. Et pendant ce temps là le nouveau patron de Sanofi une prime d'embauche de plusieurs millions.
Bonsoir, il y a longtemps que chez nous que toutes la parapharmacie DOIT AFFICHER les prix des produits et de tous ce qui est en vente libre. LOGIQUE car certains pharmaciens ne suivent pas les prix conseillés et exagèrent en gonflant les prix.
Quant aux médicaments, ils ne sont pas à la portée du public mais s'il n'y a plus de collusion avec les inspecteurs, le prix ne doit pas être affiché MAIS contrôlé.
salutations
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