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Les médecins généralistes sont décidément très remontés contre le gouvernement. Et pas seulement contre la loi de santé, qui prévoit notamment l’instauration du tiers payant généralisé et de la vaccination à l’officine.
Cette fois, c’est Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat à la famille, aux personnes âgées et à l’autonomie, qui est dans le collimateur des syndicats de médecins. Le mardi 25 novembre, elle a proposé que les médecins coordonnateurs des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) obtiennent le droit de prescription pour les résidents.
Cela n’est actuellement possible qu’en cas de situation d’urgence, sur la base d’une liste de médicaments à utiliser de manière préférentielle. Selon la ministre, les médecins généralistes viennent en EHPAD « pour faire une prescription qui est suggérée par le médecin coordonnateur parce qu’il connaît la patiente ou le patient ».
Laurence Rossignol s’est rapidement attirée les foudres des médecins. Et en premier lieu des médecins coordonnateurs eux-mêmes, par le biais du syndicat SMC-EHPAD, affilié à la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF). Dans un communiqué diffusé le mardi 2 décembre, le syndicat s’indigne du « mépris » affiché par la ministre « qui assure que les médecins traitants sont convoqués par les médecins coordonnateurs pour renouveler les ordonnances pour des pathologies chroniques ».
C’est méconnaître le fonctionnement d’un EHPAD, s’insurge le SMC-EHPAD. « Près de la moitié des médecins coordonnateurs en fonction dans les EHPAD sont aussi des médecins généralistes libéraux qui ont un exercice mixte. La plupart d’entre eux sont en désaccord avec cette proposition », ajoute le syndicat.
Mercredi 3 décembre, c’est au tour du syndicat national de gérontologie clinique (SNGC) et du syndicat national des généralistes et gériatres intervenant en EHPAD (SNGIE, affilié à MG France) de se joindre au rang des protestataires. Les trois syndicats demandent à être reçus « sans délai » par Marisol Touraine, ministre de la Santé.
Ce jeudi 4 décembre, c’est MG France qui donne de la voix par le biais d’un communiqué et élargit le débat.
« Les conditions de travail des médecins généralistes en EHPAD sont de plus en plus difficiles. Les raisons sont bien connues de ceux qui y exercent : les soignants de ces établissements sont en nombre insuffisant et souvent débordés. Les médecins généralistes doivent s’y rendre fréquemment, aux horaires qui arrangent l’institution, pour y réaliser des actes longs, qui s’ajoutent à leur activité habituelle dans leur cabinet médical.» Ceci pour une rémunération de 23 euros par patient. Selon MG France, les propos de Laurence Rossignol sur les « renouvellements d'ordonnances » montrent sa méconnaissance du sujet. La rédaction d'une ordonnance réévaluée est le résultat de bilans cliniques et de soins attentifs et réguliers, estime le syndicat.
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