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Les 7e assises de la fondation Premup, fondation de coopération scientifique sur la grossesse et la prématurité ont eu lieu aujourd’hui.
A cette occasion, les résultats d’une enquête sur la perception et les pratiques des femmes sur l’environnement de la grossesse ont été présentés.
Réalisée auprès de 1010 femmes âgées de plus de 18 ans, l’enquête révèle qu’il existe une véritable méconnaissance des risques de nature sociale et économique pouvant accompagner une grossesse.
Ainsi, les Françaises ont une bonne connaissance des risques aussi bien sanitaires que liés à l’hygiène de vie. 98 % d’entre elles citent par exemple les addictions comme facteur de risque important pour une femme enceinte et l’enfant à naître. L’exposition aux polluants est mentionnée à 95 %, la mauvaise alimentation à 91 % et la consommation ponctuelle d’alcool ou de tabac à 88 %.
En revanche, les facteurs sociaux sont moins mentionnés : solitude et isolement sont deux facteurs assez bien connus (cités par 59 % des femmes interrogées), mais seules 16 % des Françaises identifient le faible niveau d’éducation comme un facteur de risque. Le logement exigu (28 %), des revenus financiers limités (36 %) ou encore le fait de ne pas parler français (18 %) sont des facteurs mieux identifiés.
Les pathologies les plus courantes potentiellement à risque pour la santé de la mère et de l’enfant sont aussi peu identifiées. Le VIH, fortement anxiogène est une pathologie bien connue. Mais l’hypertension artérielle, pourtant fréquente et particulièrement redoutable en raison du risque de pré-éclampsie, n’est mentionnée que par 57 % des Françaises.
La fondation Premup souligne l’importance de la préparation à la grossesse pour assurer son bon déroulement. D'autant que seule 1 femme sur 10 consulterait avant d’arrêter la contraception. Ce fait est clairement lié aux facteurs socio-économiques : 8 % des femmes dont le revenu est inférieur à 2000 € ont consulté un médecin avant l’arrêt de leur contraception, contre 18 % de celles disposant d’un revenu supérieur à 3500 €.
Du 24 au 30 novembre prochain aura lieu la semaine nationale pour la santé de la femme enceinte et du nouveau-né. A cette occasion, cette année, l’importance de la préparation à la grossesse sera mise en avant.
L’enjeu pour les professionnels de santé est crucial : une consultation avant l’arrêt de la contraception permet en effet la réalisation d’un bilan général de santé et l’adoption d’un mode de vie sain et équilibré en amont de la grossesse. Cette période est importante pour assurer le bon déroulement de la grossesse. Affiche et dépliants seront disponibles à la commande à partir du 23 novembre via le Cespharm pour relayer et fournir ces informations.
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