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Les études présentées dans le BEH n° 30-31 du 12/11/2014
confirment que le diabète touche plus particulièrement les plus défavorisés socialement et économiquement. La prévalence du diabète est en effet 2 fois plus élevée chez les personnes bénéficiant de la CMU-C que chez celles n’en bénéficiant pas.
On constate également une forte disparité géographique, la prévalence augmentant en fonction de l’indice territorial de désavantage social. Les départements où la maladie est la plus élevée sont les DOM, la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, le Nord et l’Aisne. Par ailleurs, la prévalence augmente de façon plus marquée chez les femmes, en particulier dans les zones les plus défavorisées.
Si l’impact des inégalités sociales sur certains recours aux soins restait important en 2007, il est globalement stable par rapport à 2001. Points positifs, cet impact a disparu en ce qui concerne le recours à l’endocrinologue libéral et les niveaux de désavantage social ne semblent pas influencer le suivi biologique et cardiologique des diabétiques. En revanche, le recours aux consultations libérales dentaires et en ophtalmologie était moins fréquent chez les personnes les plus défavorisées. En 2007, 70 % des personnes diabétiques n’avaient pas connaissance des liens entre diabète et santé bucco-dentaire, expliquant en partie le recours insuffisant au chirurgien-dentiste, le principal frein étant par ailleurs financier.
« Il est probable que cette situation se soit aggravée depuis, alors que la France traverse une période de crise économique », indique Gérard Raymond, secrétaire général de la fédération française des diabétiques, en introduction du BEH.
D’où la nécessité de mettre en place des actions de prévention notamment auprès des populations à risque. Le BEH présente ainsi les résultats encourageant d’une intervention nutritionnelle courte basée sur les recommandations du PNNS* menée pendant un an auprès de sujets présentant une hyperglycémie modérée à jeun.
S’appuyant sur les professionnels de santé des centres d’examens de santé subventionnés par la Caisse primaire d’assurance maladie, cette intervention nutritionnelle a permis une diminution des facteurs de risque du diabète de type 2, notamment en réduisant les apports énergétiques journaliers, le poids, le tour de taille, le LDL-C, le cholestérol total et la glycémie à jeun.
Les auteurs indiquent que ce type d’action courte et simple pourrait être généralisée et qu’il est même envisageable de penser qu’elle puisse permettre de réduire l’incidence du diabète de type 2.
* Programme national nutrition santé, http://www.mangerbouger.fr
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