Retrouvez tous vos contenus sur mobile avec l'application du Moniteur des pharmacies.
Téléchargez gratuitement l'application !
Identifiez-vous
Professionnels de santé, accédez à plus de contenu, réagissez aux actus et bénéficiez de tous les avantages en vous connectant à votre espace personnel.
Dispensation à l’unité : derniers réglages avant lancement
Le lancement effectif de l’expérimentation de la dispensation d’antibiotiques à l’unité ne va plus tarder. Un arrêté paru au Journal officiel ce jeudi 9 octobre confirme qu’elle sera conduite dans 4 régions : Ile-de-France, Limousin, Lorraine et Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Cette expérimentation comporte 4 axes d’évaluation :
- l’observance des patients et l’utilisation postérieure d’antibiotiques par le patient lui-même ou par d’autres membres du foyer ; - le nombre d’unités non consommées à recycler ou rejetées dans l’environnement, à l’origine de résistances bactériennes ; - la charge de travail du pharmacien et l’organisation des officines ; - les volumes d’antibiotiques dispensés en comparaison d'une délivrance habituelle, et de ce fait l’impact sur les finances de l’assurance maladie.
Concernant l’équipe officinale en particulier, il s’agira de recueillir par un auto-questionnaire ou un questionnaire administré par téléphone la modification de l’organisation du travail à l’officine, les craintes ou bénéfices ressentis par les pharmaciens et l’expérience vécue par le dispensateur.
L’équipe officinale sera informée, par oral ou par le biais de la notice d’informations que toutes les informations les concernant seront collectées, saisies, conservées et analysées de façon anonyme et qu’ils ont droit de consulter et modifier ces informations.
A noter que le premier mois de l’expérimentation sera consacré à la formation des pharmaciens sur la démarche d’évaluation. L’arrêté paru ce jour mais daté du 3 octobre précise que cette période préalable doit se dérouler en octobre 2014.
Je ne suis pas de la profession mais je m'interroge sur deux points:-Pas convaincu qu'il s'agisse de l'opération du siècle pour la "sécu".-Absolument convaincu que les pharmaciens perdront du temps donc de l'argent. On attend et on verra bien...
Il y a dans chaque boîte de médicament une notice, parfois très prolixe sur les effets decondaires, intolérances possibles etc…
Comment le pharmacien fera t-il pour faire tenir à chaque patient une telle notice s'il est obligé de déconditionner les emballages ?
Tout le monde sait que c'est totalement inutile et chronophage.
Que si une personne ne prenait pas ses antibiotiques délivrés á la boite, il n 'y a aucune raison qu ' il le fasse en délivrance á l'unité.
Que s'il y a bien une catégorie de médicaments où les conditionnements sont multiples et donc adaptés au plus juste á la prescription, c'est les antibiotiques.
Que les problèmes pratiques (notice par ex) sont quasiment insurmontables.
Que le bénéfice très éventuel est plus qu'absorbé par la rémunération du temps passé (très très éventuel, lui aussi)
Mais bon, expérimentons pour avoir un joli document qui nous confortera dans ce que nous savons tous déja.
La seule chose que l'on en déduira, c'est que cette initiative est certes louable dans l'idée mais que sa réalisation pratique est contre productive.
Par contre, retirer les quelques comprimés surnuméraires lors d'une délivrance pourrait - eventuellement - éviter leur réutilisation chez le patient ou ses proches et les rejets dans les déchets ménagers.
Solution simple á appliquer, sans problèmes logistiques exubérants.
Pour quelque(s) euro(s), cela pourrait être proposé par le pharmacien lors de la délivrance et facturé en tant que nouvelle mission.
Simple, facile, efficace, novateur, économique.
Non ?
09/10/2014 à 21:38 preparatrice depuis 25ans
alerter
Alerter la rédaction sur une réaction
Merci, votre alerte a été bien envoyée.
Encore une fause bonne idée,qui ne réduira pas le trou de la sécurité sociale.par compte perte de temps pour le pharmacien.demain arreté le tiers payant systématique qui n'a fait qu'agraver le deficite de la sécu et la ,les patients qui feront l'avance des frais de santé ne feront plus de gachis...car la santé a un cout et les gens ne connaissent pas ce cout..
Bravo Denis de 20H55, j'applaudis aussi votre commentaire.
J'ajoute que je suis très surpris qu'il existe des pharmaciens qui se lancent dans une expérimentation aussi bête qu'inutile, dont tout le monde connait déjà l'évidente conclusion... l'expérimentation serait-elle rémunérée ?...
peut être qu'il faudrat commencer à déconditionner qu'à partir de la 2eme boite
et interdire de délivrer une boite supplémentaire pour 1 cp de plus dans certaines familles
il faut pas rejeter les idées d'entrée de jeu car une idéee peut en amener une autre ...
cordialement
Totalement bête et inutile, les conditionnements sont appropriés et ne serait ce pas plutôt au médecin d'adapter sa posologie en fonction.
Démagogique, et je ne comprend pas que certains confrères se lancent dans cette opération alors que ce même gouvernement va bientôt nous sacrifier sur l'autel de la grande distribution.
pour augmenter le pouvoir d achat des français, on ferait mieux de s'attaquer aux dépassements d honoraires l'hôpital.
La dispensation d’antibiotiques à l’unité est l exemple type d'une expérimentation débile, caprice d'un ministre, et réalisée par une profession servile..
RIDICULE car cette mesure pour éviter les problèmes de résistances bactériennes soit disant devrait impérativement s'accompagner de la dispensation obligatoire des antibiotiques destinée aux animaux de boucherie ,pour notre consommation,par les seuls pharmaciens et impérativement sous leur contrôle car ce sont les seuls habilités à dispenser de telles molécules.Les abus sont ENORMES dans ce domaine!!!!!Pour cela il faut encore une volonté politique et je crains malheureusement qu'il n'y en ait plus . Maintenant si ce n'est qu'un soucis financier mieux vaut mourir du tabac à 54 ans car,comme dit,les caisses de retraite feront l'économie de nous verser notre dû en fin de carrière .
Completement d'accord.
Mais je n'ai encore vu aucune réaction d'un pharmacien
- dans les gros médias - allant dans ce sens!
Les reportages entrevus présentent des pharmaciens dociles ouvrant leurs petites boites...
Et il suffit de regarder dans nos cartons cyclamed: rares sont les retours d'amoxicilline en quantités...logique, les conditionnements sont des multiples de 6, en phase totale avec les RMO des prescripteurs.
Les pharmaciens en question doivent suspendre l'expérimentation jusqu'à ce que l'on connaisse le projet interministériel prévu fin octobre . Les syndicats doivent les soutenir . Il faut geler ce type de coopération car cela nous met en position de faiblesse
Bravo à Denis de 20h55. Evidemment que ca ne sert a rien surtout sur les antibiotiques... vu les conditionnements actuels. Mais quelle discrétion dans les commentaires des pharmaciens.....
Tout à fait d'accord avec vous, absence de réaction et réunions au ministère, en toute discrétion bien sûr. que sont en train de négocier nos syndicats, mystère. Je pense que nous n'avons quà monnayer notre degré de soumission dont cette "expérimentation" fait partie.
Face aux nombre considérable de boites à moitié utilisées (entre autres bien sûr ..)que nous glissons dans le carton cyclamed,car le traitement nécessitait 2 ou 3 comprimés de plus pour observer correctement le traitement...je suis favorable à la dispensation à l unité pour éviter ce gaspillage et cette pollution et le risque d'automédication des patients!!
Mais à l'industrie pharmaceutique de s'adapter et nous faciliter cette dispensation sans avoir à découper le blister aux ciseaux...
ILS ONT TOUS LES MOYENS ET PEUVENT S Y PENCHER de SUITE!
Vous venez d'écrire le même commentaire , merci de réessayer
Réagir à l'actualité
Oups, ce pseudo est déjà associé à un compte
Vous êtes , identifiez-vous.
Créez un compte gratuit pour avoir votre propre pseudo
Pourrez-vous respecter la minute de silence en mémoire de votre consœur de Guyane le samedi 20 avril ?
Décryptage
NOS FORMATIONS
1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.
G Laurent :
« Un bon moyen pour rafraîchir ses connaissances sur la vaccination, surtout en ce moment... »
C Didier :
« Très bonne formation claire et pédagogique avec une foire aux questions finale intéressante. »
D Edwige :
« Très satisfaite de cette formation qui est suffisamment détaillée et très pratique pour le quotidien. Ça nous donne toutes les clés pour un bon conseil. Merci ! »
G Jessica :
« Formation très complète qui insiste sur les points importants et donne de nombreuses ressources où chercher les informations pour conseiller les patients. »
M Valérie :
« Formation complète et concise avec les deux cahiers de formation et des modules en e-learning avec compléments d'informations utiles. Les cours théoriques et le support de communication/accompagnement du patient se complètent totalement. E-learning bien conçu et motivant malgré le sujet.... »
P Didier :
« Excellente formation reprenant l'essentiel à maitriser, durée idéale. »
G Rejane :
« Très bonne formation, permettant de se remettre à jour. C'était ma première et cela m'a donné l'envie d'en faire d'autres avec le Moniteur des Pharmacies. »
I P Aline :
« Merci pour la qualité scientifique de votre formation qui est à la hauteur des compétences attendues pour les pharmaciens cliniciens officinaux que nous sommes. »
Lila B. :
« Une formation qui va direct a l'essentiel, j’en veux encore!!! »
J Agathe :
« Formation très intéressante, cas comptoirs réalistes Bon support pour la mise en pratique du bilan partagé. »
Pierre A. :
« Bravo pour la praticité, la réactivité, et la disponibilité. »
Alexandre H. :
« Formation très intéressante. »
P Valérie :
« Un grand merci pour la qualité des contenus. Les cas de comptoir permettent une mise en pratique immédiate. »
E-R Valérie :
« Top ! Mention spéciale aux vidéos de démonstration qui permettent de bien visualiser les erreurs. »
D Anne :
« J'ai eu un problème technique qui a été réglé très rapidement par le Service Clients. La formation est pratique. Les notions sont abordées afin de pouvoir être à l'aise au comptoir. »
P Valérie :
« Un grand merci pour la qualité des contenus. Les cas de comptoir permettent une mise en pratique immédiate. »
Guy L-B :
« Très satisfait du déroulement , alternance intéressante entre documents, assimilation et restitution. »