Déréglementation : vers un texte interministériel avant la mi-octobre - 07/10/2014 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Déréglementation : vers un texte interministériel avant la mi-octobre

Une deuxième réunion n’a pas permis aux représentants de l’Ordre des pharmaciens, des trois syndicats de pharmaciens de mieux connaître les intentions des deux ministères concernés.

« Je considère que nous avons été écoutés et pu exprimer nos positions. Il va y avoir une position commune des ministres. Est ce qu’elle sera globale sur l’ensemble des professions réglementées ou limitée ? Je pense qu’ils donneront des orientations ministérielles sur l’ensemble des professions réglementées », confie Philippe Gaertner, président de la FSPF.

Après la forte mobilisation de la profession du 30 septembre, un groupe de travail de concertation composé de l’Ordre des pharmaciens, des trois syndicats de pharmaciens et des deux ministères concernés s’est réuni deux fois (1er et 6 octobre).

Des réunions qui ont permis à la profession de rappeler ses positions fermes sur la vente des médicaments sans ordonnance, le maillage territorial, l’ouverture du capital et la vente des médicaments en ligne.

« Nous avons rappelé les lignes rouges à ne pas franchir. Le gouvernement prend en compte de manière claire le message de la semaine dernière. Mais je reste attentif à l’écriture d'un texte qui convienne à la profession », commente Gilles Bonnefond, président de l’USPO.

Selon la FSPF, un projet de loi interministériel devrait être proposé à la mi-octobre au conseil d’Etat. « Est ce qu’il comportera tous les éléments que nous avons discutés ? Vraisemblablement, certains éléments se retrouveront non pas dans le projet de loi Croissance mais dans le projet de loi Santé », conclut Philippe Gaertner.



Les dernières réactions

  • 07/10/2014 à 20:08
    cs
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    On attend avec impatience de savoir à quelle sauce on va être mangé . Que va décider Macron, chantre du libéralisme et du réformisme ? La grève l'a t'elle impressionné. Il faut continuer à mettre la pression, c'est notre seule chance d'être entendu
  • 07/10/2014 à 20:40
    Tintin
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    Attention à rester mobilisés ! Ne nous laissons pas endormir par des déclarations générales à la mi-octobre, creuses et sans réelle signification.
    Nos interlocuteurs ministres sont des professionnels de la langue de bois, qui n'attendent qu'un relâchement de notre part, pour mieux assassiner notre profession en décembre, avec validation accélérée à l'Assemblée Nationale en janvier 2015.
    Si nous n'avons pas de garanties claires le 15 octobre, il faut mener rapidement d'autres actions. Remettre à plus tard, et ce sera trop tard !
  • 07/10/2014 à 22:48
    Dan
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    Il est courageux de se battre mais parfois il me semble que cela peut s'avérer inutile en "frontal" et il me parait plus judicieux - surtout lorsque l'on est plus faible - d'agir par des voies détournées et notre législation peut nous y aider. Une condition : penser les choses de façons différentes et ne pas perdre son temps en luttant vainement contre le courant sociétal actuel.
    De famille modeste d'origine, étudiant salarié, visant une carrière universitaire, un de nos "anciens" a été en 7 mois un Maître pour moi avant de faire mon service militaire. Il m'a fait aimer ce métier de potard et c'est sans un sou mais avec d'énormes dettes que je me suis installé dans une très petite affaire très rurale... Au début je n'avais que le dimanche après-midi et je me considérais tous les soirs de garde. C'était aussi le temps où souvent lorsqu'un pharmacien s'absentait il donnait les clefs de son officine à son confrère (il fallait de toutes les façons donner son "ordonnancier" pour les préparations)....
    Je suis maintenant un pharmacien un peu vieux venant de vendre (mais ne désirant pas prendre sa retraite !) s'étant battu en 81-82 sous le Président Mitterrand contre le rapport Serusclat (déjà on ne voulait plus de certaines professions libérales). Jeune installé, Monsieur Mitterrand était mon député avant son élection, j’étais dans la Nièvre au pied du Morvan...
    Il y avait aussi toutes ces créations en grandes surfaces et ces transferts. Mais non, bien entendu, notre profession n'était pas commerciale et puis tant pis pour les petits ! Groupé GIPHAR principalement pour faire "légalement" nos préparations "spécialités de l'officine" (avec le formulaire SPAD) nous étions montrés du doigt par les collègues qui siégeaient à l'Ordre.... Puis il y a eu une centrale GIPHAR, puis beaucoup d’autres groupements avec une orientation très clairement commerciale…
    Il y a eu l'ouverture des « para » avec l'obligation de la présence effective d'un pharmacien diplômé durant l’ouverture. Ceci n’est plus du tout respecté… Je ne comprenais pas alors qu’une section de l’Ordre n’ait pas été créée, mais je conçois que c’était un peu « tiré par les cheveux »…
    Faut-il parler de certains « drive », des distributeurs automatiques, des publicités, des ouvertures de pharmacies respectant les obligations contractuelles des galeries marchandes (et des aéroports) et non des accords locaux de garde obligatoire, de la vente par Internet etc, etc ?
    Faut-il évoquer les délivrances avec des fax, les concurrences pour la livraison aux maisons de retraite, maintenant les fournitures aux EPADH ? …
    Oui certains ont bien créé le lit de ce qui nous arrive. Et ce sont souvent des personnes qui siégeaient dans nos syndicats et notre Ordre (j’en connais beaucoup).
    Mais quel « petit » pharmacien ou pharmacien toujours très endetté peut s’investir dans nos organisations professionnelles ? Des pharmaciens Inspecteurs m’ont demandé de le faire tout comme certains cours professionnels du fait des brillantes réussites de mes apprenties. Une idée : il pourrait être très intéressant de recruter des retraités…. Je remercie toutefois certains qui se dévouent souvent sans intérêt personnel.
    J’ai milité le soir dans plusieurs associations économiques en soulignant le fait qu’un fond de commerce ne s’amortissait pas et que donc dans les revenus BIC apparaît le capital de l’emprunt que l’on paie à la banque (il faut maintenant élargir cela aux diverses formes de sociétés). Attention donc aux revenus apparents et aux revenus réels. Faites en l’expérience, qui sait cela ? Demandez même à votre inspecteur des impôts (je l’ai fait). Pourquoi aucun élu de droite ou de gauche ne s’est attelé à cela : l’amortissement du fond, quitte à être taxé à la sortie ? Pourquoi n’y a-t-il aucune indexation de la valeur de départ des fonds de commerce ? Etc. Vous payez des plus values et les moins values alors s’il y en a comme cela sera de plus en plus probable ? Il faudrait être logique….
    Maintenant j’aimerais que l’on prenne Monsieur LECLERC (qui n’est pas responsable des magasins portant son nom) au mot : si on libéralise certains produits (et pour moi c’est inéluctable) alors oui créons un nouveau tableau à l’Ordre des pharmaciens. Plusieurs conséquences : le pharmacien diplômé exercera alors un certain métier de pharmacien mais avec des OBLIGATIONS dont celle de la présence effective mais aussi, et je dirais presque surtout, la possibilité de contrôle de notre Inspecteur (actuellement ce ne peut être que par un aspect consultatif). Nous avons une obligation d’emploi de pharmaciens en fonction de notre chiffre d’affaire (tout le CA y compris la para et l’OTC) : appliquons les mêmes règles !
    Il semble que ceux qui s’agitent le plus en ce moment sont surtout les pharmaciens des pharmacies de grandes surfaces qui ne s’émouvaient pas autrefois du sort de leurs confrères. Demandez pourquoi et regardez de près leur structure de CA avec la part de l’OTC…
    Un autre problème aussi : qui forment les préparateurs ? Il semble qu’en ce moment certains centres d’apprentissage ne se portent pas bien….
    Il va falloir repenser notre mode de rétribution et très certainement d’exercice. Certains s’y sont attelés mais nous sommes en plein brouillard. Nous avons tous le sentiment de ne pas être écoutés et nous restons submergés par différents problèmes administratifs. Il nous reste une chose très importante dans notre société actuelle : nos patients nous aiment et reconnaissent nos qualités professionnelles mais aussi d’écoute. C’est le plus valorisant. Et pour les pharmaciens installés, cette réalisation de soi dans la société, cette utilité jour après jour, ce rôle de conduite d’une équipe que finalement on créé à notre image. Cela est en train de partir tout comme est en train de nous quitter les prises de risques et la Responsabilité. Nous touchons là la véritable politique : que veut-on faire de notre société ?
  • 07/10/2014 à 22:51
    Marco75
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    Cela sent le sapin... L'inter-ministériel ne présage rien de bon.
  • 07/10/2014 à 23:04
    Max
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    Merci Dan pour cette description on ne peut plus réaliste!
  • 08/10/2014 à 00:14
    anonyme
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    en touchant au professions réglementées représentées par les notables ne remet on pas en cause l'organisation napoléonienne des campagnes. Y a t il des solutions de remplacement?
  • 08/10/2014 à 06:45
    fabienne
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    et pourquoi ne pas faire un spot pub comme l'on fait les notaires elle me parait bien efficace
  • 08/10/2014 à 07:36
    anonyme
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    Encore un pharmacien de la section A qui se la joue, quid des pharmaciens de la section D qui eux aussi accueillent les patients, sont à leur écoute. Mais bien sur selon les pharmaciens de la section A nous sommes des fainéants, nous ne servons à rien, merci pour votre sollicitude.
  • 08/10/2014 à 08:05
    bas les masques
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    voyez l'article du monde sur la tactique pour détruire les professions réglementées, d'hier. la stratégie de nos voleurs de politiques y est très bien décrite.
  • 08/10/2014 à 08:17
    potard
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    Juste une remarque sur ce topic et suite à la précise intervention de Dan.
    S'il parait acquis qu'une partie de l'OTC, pour le début du moins, suive le chemin des produits de Parapharmacie hors monopole officinal, pourquoi la profession ne s'évertue pas à la place d'une opposition frontale, à priori perdue, à exiger en contre partie de cette perte de monopole la possibilité de vendre d'autres types de marchandises qui lui sont pour l'instant interdites ?
  • 08/10/2014 à 08:44
    droopy17
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    Prendre note
    Pris en compte numéruse clausue restera
    ouverture du capital repousser mais dans 3 a 5 ans les pharmacien serons bien content d'avoir cette argent frais aprés la disparition de 4 à 6 milles officines.
    Pour le monopole vue la supressions de trés nombreux
    amm. plus de vente en pharmacie de ces produits.
    Bon entendeurs salut.
  • 08/10/2014 à 08:53
    UE
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    Pour vous faire une idée exacte des réformes envisagées par le gouvernement, prière de consulter le site concernant la mission attribuée au député Richard FERRAND, cela évitera de veines discussions...
  • 08/10/2014 à 09:17
    briard
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    en section D ou section A pas d 'importance le combat est le meme ; l ordre et les syndicats sont dans un systéme qui les arrangent bien ; hors de la contestation point de salut ; la négo ne mene a rien ; pourtant
  • 08/10/2014 à 09:56
    jl
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    Que de discours pour rien.. Si ce n'est pas aujourd'hui, le monopole va sauter demain.. Si des pharmaciens peuvent solder du médicament en officine ou sur internet,il est évident que le monopole ne peut perdurer et que notre position est indéfendable.Mais vendre au même prix des médicaments comme dans l'industrie du livre ( vive la culture!) ou les prix sont fixes, ne fait pas l'affaire des plus nantis d'entre nous.. ..
  • 08/10/2014 à 11:42
    anonyme
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    le monopole sécurise les patients et leurs pouvoir d'achat
    la fin du monopole ne sert que les financiers étrangers et les gouvernements qui veulent désorganiser la société pour mieux préserver leurs avantages (cumuls des mandats, absence dans l'hemicycle....)
    Pourquoi pas une grève d'électeurs?
  • 08/10/2014 à 13:23
    thierry
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    vu les précédentes déclaration des ministres et le bilan lamentable de GAERTNER en négociation , je crains le pire . Il faut que la base reste mobilisée afin de sauver notre belle profession et que les maitres qui nous sont précédées n 'aient pas oeuvrer en rien. Nous ne devons rien céder et jouer l 'affrontement frontal , seul gage d"efficacité.
    Oui Monsieur Gaertner, honte à vous et à vos mauvaises négociations, le mouvement de protestation a été déclenché par l'ordre et je l 'ai parfaitement approuvé mais il était autant destiné à vous qu'au gouvernement.
  • 08/10/2014 à 14:55
    Jeum37
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    Je pense moi aussi que si on accepte les budgets de sécu les uns après les autres, nous finirons tellement écangues que nous supplierons les groupes financiers et grandes surfaces de nous racheter à bas prix dans qq années.
    Il faut refuser intégralement cette réforme et en profiter pour pousser l'avantage en faisant annuler les coupes dans les prix et niveaux de remboursement des médicaments et dispositifs médicaux. Nous récupérons toute la rétrocession hospitalière et on veut nous plafonner la marge sur ces molécules chères ? Hors de question !
    En effet, les syndicats ont été vraiment mauvais représentants et calamiteux négociateurs pour signer une baisse de marge qu'ils essaient de nous faire dénoncer à présent ! Et ils laissent l'état faire porter au médicament 50% des économies de sécu ! Quelle défense de la profession !
    Il faut se montrer tellement brutaux dans la négociation en cours que les ministres n'auront d'autre choix que de reculer et diminuer un peu la pression économique qu'ils nous imposent.
    Campagnes de pub (organisées par des vraies agences de com, pas des bricolages d'affiches à la va-vite) presse, radio, internet, TV, avec relais dans nos vitrines. Refus de payer la TVA (10% de pénalité, c'est rien à côté d'une journée de grève et ça porte beaucoup plus, sans gêner le public), dont les sommes peuvent être mises sous séquestre chez les notaires, par exemple.
    Refus de la Carte Vitale une journee par semaine (inonder la sécu de dossiers en dégradé).
    Grève des génériques (2 molécules par semaine), histoire de rappeler d'où vient la plus grosse économie sur le budget sécu.
    Demander un étalement des cotisations URSSAF.
    Et surtout: faire front commun avec les autres professions réglementées (nous aurons plus de poids ensemble) !
    Si nous restons gentiment à notre place à attendre que tout notre chiffre d'affaires soit englouti par le trou de la sécu d'un côté et les grandes surfaces de l'autre, nous aurons perdu avant même le début de la bataille !
    Et en réponse a tous les adjoints et préparateurs qui prennent leur titulaire pour un exploiteur des masses opprimées: comprenez bien que c'est son officine qui le fait vivre autant que vous ! En l'insultant, vous insultez votre propre travail ! S'il est aussi insupportable, quittez-le ! Soyez sûrs qu'il passera un mauvais moment à chercher quelqu'un d'aussi bon que vous !
    Restons tous unis et défendons notre métier !
  • 08/10/2014 à 15:54
    DAN
    alerter
    Réponse à anonyme du 08/10/2014 à 07:36

    Mon Dieu qu’une telle réaction est triste ! Où trouvez-vous matière à cette attaque dans mon propos ?
    Que savez-vous exactement des problèmes vécus par les titulaires ? J’ai toujours considéré mes assistants comme rigoureusement mes égaux et j’ai aussi toujours favorisé l’autre (souvent au détriment de moi-même et de ma famille) comme souvent la plupart des « petits » patrons quoi que certains puissent en dire ou en penser. Je suis avant tout très respectueux cependant de celui qui créé son propre travail et, qui plus est, créé du travail pour d’autres. Je me suis investi dans des associations économiques permettant des aides et des encadrements à ce que l’on nommait « des porteurs de projets » et ce dans différents domaines en travaillant avec quelques chefs d’entreprise le soir après de dures et longues journées, sans parfois manger et jusque très tard dans la nuit. J’ai aussi monté une formation qui a permis des insertions (taux de réussite 100%). Je n’ai que très peu pris de vacances, jonglant avec les éventuels « ponts » du calendrier. Mais peut importe ce que j’ai fait. Ce qui est le plus important c’est de constater qu’en France on ne comprend pas ce qu’est véritablement un chef d’entreprise qui investi son argent (ou l’argent qu’il emprunte) dans son affaire en prenant parfois des risques énormes qui lui vaudront des nuits très agitées… Dans ma vie je n’ai jamais travaillé 35 heures, ni 40 ! Etudiant je travaillais la nuit dans un marché de gros et toutes les vacances ailleurs… Durs les cours du début après-midi (surtout avec certains profs)! Mais salariés que savez-vous de cette peur qui vous prend souvent de ne pas pouvoir faire face à ses engagements financiers, peur aussi de tout perdre y compris à la fin peur de la dévalorisation éventuelle de son fond donc de cet espoir de capital pour la retraite ? Savez-vous que certains restent en poste parce que leur affaire n’est plus vendable ou qu’ils perdraient trop d’argent ? Et cette responsabilité écrasante que l’on apprend à aimer. Cela forge un caractère et créé des opinions. Patron malade, on est souvent au boulot (regardez les taux d’absentéisme et d’arrêts chez les TNS, regardez les durées des arrêts maternité des consœurs titulaires, et les congés parentaux ? Inexistants). Vous n’êtes pas content de votre sort ? Changez d’emploi, ayez ce courage minimum. Pas possible sur le plan financier ? Et les patrons alors, pour eux croyez-vous que tout soit possible ? Pas content d’être salarié ? Montez votre boite et demandez aux « patrons » installés, je suis certain qu’ils vous aideront ne serait-ce que par des conseils.
    Les problèmes actuels ne touchent actuellement sur le fond que les titulaires. Salarié vous risquez évidemment d’être impacté mais vous pourrez toujours demeurer salarié là ou ailleurs (chez Leclerc ? vous verrez c’est certainement mieux) avec tous les avantages sociaux. Peur de vous installer ? Là je vous comprends. Mais une chose m’apparait : il y a de moins en moins de « nantis » de famille qui s’installent et la législation a beaucoup évolué permettant des intégrations progressives au capital. Peut-être faudrait-il des rencontres comme celles que nous avons eu avec mes copains patrons et nos « aspirants » chefs d’entreprise…. Il convient maintenant de réfléchir et très vite quant aux évolutions du métier, aux désirs sociétaux, aux possibilités tout en « intégrant » ce qui me semble inéluctable. Je suis prêt à m’investir dans cela et ce n’est pas la peine d’être très nombreux dans un premier temps.
    Dans votre mot pas très sympa, il est formidable que vous-mêmes ne parlez pas de nos autres collaborateurs très souvent remarquables et dévoués tant à l’entreprise qu’à la patientèle que sont nos préparateurs et qui eux peuvent très certainement bien plus s’inquiéter (j’ai deux enfants qui sont préparateurs)….

    Je veux aussi dire une chose importante à ceux qui critiquent Ordre et Syndicats (et je l'ai parfois fait, c'est pourquoi je n'étais plus syndiqué !) : qu'attendez vous pour monter au créneau ? Il y a beaucoup de consœurs et confrères qui s'investissent pour notre profession de façon très souvent désintéressée. Il en est de même au niveau des cours professionnels, apprentissage, EPU, etc. Demandez à siéger aux commissions paritaires et dans différents organismes ou associations. Après vous pourrez toujours critiquer...
  • 08/10/2014 à 16:58
    help
    alerter
    Personne ne s'est posé la question de l'intérêt des pharmacies en centre commercial en matière de santé publique et de maillage territorial. Leur principal avantage a été la zone de chalandise et le regard de la gms sur cette activité.
    Personne n'a jamais demandé un prix fixe pour le médicament conseil sachant que tout médicament est et doit rester un produit de consommation exceptionnelle. Par contre, le monde de l'édition a réussi à l'obtenir...
    Pouvons nous nous poser la question de savoir quel est notre intérêt de continuer à référencer (et accessoirement faire la promotion) de produits qui sont vendus ailleurs que dans nos officines ?
    La gms obtiendra ce qu'elle veut. Cela est acté. Mais une question me taraude : Pourquoi n'avons nous pas entendu nos "amis" médecins toujours si prompts à nous critiquer ? Aucune communication de revues indépendantes comme "Prescrire" pour s'insurger contre l'idée de mettre des AINS, du paracétamol ou autre en GMS alors que régulièrement, les publications taclent les effets potentiellement très néfastes de ces médicaments sans prescription.
    Le problème que les autres professionnels de santé n'ont pas vu, c'est qu'une fois que les pharmaciens auront été dépouillés de leur "monopole", le raz de marée les emportera aussi car eux aussi coûtent cher et il serait de bon ton de revenir à la situation du début du 20è siècle où le médecin était loin d'être un "nanti" (terme repris à loisir par les patients dans certains quartiers) et où faire médecine était un sacerdoce...
    Déréglementons ! Quand les garde-fous auront disparu, il restera le recours à une justice qui ne fonctionne pas et ce seront les plus faibles qui en pâtiront.
    Egalité de notre beau blason : où es-tu ? Il a fallu graver ce mot dans le marbre pour ne pas l'oublier...
  • 09/10/2014 à 16:22
    anonyme
    alerter
    les syndicats ne peuvent négocier que s'ils sont représentatifs. Actuellemnt seulement 10 à 20 % des pharmaciens titulaires sont syndiqués et je ne connais pas les chiffres des assistants syndiqués
    Le gouvernment cherchera à opposer les assistants aux titulaires
    En économisant votre cotisation vous serez victimes de la remise en cause du monopole (qui se fera uniquement au bénéfice de la finance).
  • 10/10/2014 à 19:28
    Tshimal
    alerter
    Je soutiens toutes vos demarches pour que le Gouvernement échoue une fois pour toute, cette tentative !
    Pour nous les pays en deveoppement qui nous sommes souvent inspiré de textes légaux pharmaceutiques de votre pays, nous en bénéficieront surement .

    François;
    Pharmacien de la RD Congo

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