« Soirée verte » : mission accomplie ! - 02/09/2014 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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« Soirée verte » : mission accomplie !

La « Soirée verte » menée ce lundi 1er septembre dans toute la France a mobilisé des pharmaciens qui ont joué le jeu en laissant leur croix allumée ou répandant de la fluorescéine dans les fontaines et cours d'eau. Reportage de nuit, avec les « activistes »
parisiens.

Le vert comme fil rouge de l’action menée ce lundi 1er septembre par « Ma pharmacie ne fermera pas » et les Pigeons Pharmaciens pour dénoncer l’attaque du modèle officinal par le gouvernement.

Du vert aux croix des pharmacies restées allumées toute la nuit dans les villes et villages de France. Du vert, comme celui de l’eau des fontaines, bassins, rivières, bras de mer, dans lesquels des pharmaciens ont déversé quelques grammes de fluorescéine, dès la fin d’après-midi et plus encore après 20 heures.

Rapidement, des photos de la nappe fluorescente se répandant dans l’eau ont afflué sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter, attestant de la mobilisation de la profession. Ce fut le cas à Aix-en-Provence, Avignon, Marseille, Montpellier, Charleville-Mézières…

A Paris, les pharmaciens se sont répartis la tâche pour tacher de vert la Seine et les fontaines de la capitale. Cette véritable opération commando a vu une cinquantaine de personnes se rendre sur les ponts de Bercy, d’Austerlitz ou encore du Pont-Neuf. Pendant que des étudiants « prennent en charge » la fontaine de la place Saint-Michel ou de la République, une grappe de pharmaciens activistes se retrouvent comme convenu à la Concorde aux alentours de 21 heures. Eparpillés, se faisant passer pour des touristes, ils craignent une intervention policière les empêchant d’opérer. L'équipe ne se rassemblera qu’au moment de disperser la fluorescéine dans la majestueuse fontaine plantée au centre de la place. Le top départ est donné lorsqu’elle est rejointe par une vingtaine d’étudiants et de jeunes adjoints, pour la plupart avertis de l’opération quelques heures plus tôt via les réseaux sociaux.

C’est le cas de Clémence, en fin d’études. « Une intervention de la police, cela aurait permis de faire un peu plus de bruit », estime t-elle. Pour Sarah, adjointe de 26 ans, « la veille de la rentrée scolaire, cela n’est peut être pas bien choisi. Ma titulaire est très remontée. Un dimanche, elle serait venue. Et puis un après-midi, cela aurait certainement eu plus d’impact au niveau des médias. »

Rapidement, la discussion s’engage sur le fond. Manon, diplômée de 28 ans, s’insurge : « moi, je ne comprends pas l’argument du prix. C’est le même dans toutes les pharmacies pour des médicaments incontournables comme Doliprane ou Spasfon. » Pour Christophe, 26 ans, « il y a eu un âge d’or que nous ne connaîtrons pas. Et aujourd’hui, on en demande beaucoup plus aux jeunes pharmaciens. » Il ne comprend pas que les officinaux soient attaqués, « alors que nous ne sommes pas rémunérés pour notre conseil. » A ses côtés, Sarah le relance sur la qualité du service en pharmacie, parfois contestée. « Moi, je répète la posologie même si je me fais envoyer bouler. Et souvent, vendre un médicament sans donner de conseils, cela passe très mal.»

Pas le temps de discuter plus longtemps. La fontaine luit et il faut passer à la suivante. Direction le Trocadéro. En s’engouffrant dans le métro, la conversation s’engage entre Nathalie, Solène et la mère d’une préparatrice qui mène les opérations. Elle travaille depuis 25 ans pour un grand groupe de distribution. « Leclerc est connu dans le secteur pour être très offensif. Personnellement, je n’irai pas acheter mes médicaments en GMS. Je n’y vais même pas pour acheter un ordinateur, parce j’ai toujours des questions à poser à un spécialiste ».

Un peu plus tôt dans la soirée, Nathalie a grimpé dans la fontaine du Châtelet, pieds nus dans l’eau froide, pour disperser la fluorescéine au niveau de l’arrivée d’eau. « Aujourd’hui, il y a déjà de nombreux accidents avec les médicaments. S’ils passent en grande distribution, cela serait 10 ou 100 fois pire ! », s’inquiète-t-elle. Encore étudiante - elle est en 3e année - Solène travaille deux jours par mois en officine. « J’aime le comptoir. Mais si la loi passe, cela ne sera plus la même chose, je me demande si je vais pas m’orienter vers l’industrie. Si le médicament le plus vendu aujourd’hui, le paracétamol, file en GMS, cela peut vraiment plomber l’économie des officines. »

Arrivée du groupe au Trocadéro. Les vastes fontaines, pour lesquels cinq pots de fluorescéine étaient prévus, ont été mises à l’arrêt. « C’était pareil à la Pyramide du Louvre, devant l’Hôtel de ville ou au Rond-point des Champs-Elysées, pointe une organisatrice. Mais de manière générale, la Préfecture de police, que nous avions prévenue, ne nous a pas posé de problème ». Tout en passant des coups de fils et envoyant des photos sur les réseaux sociaux, celle-ci tire un premier bilan de la soirée : la moitié des officines parisiennes auraient laissé leur croix allumée. Au niveau national, l’opération aurait mobilisé près de 2000 pharmaciens, étudiants et sympathisants. « Nous irons plus loin pour nous faire entendre du grand public, si nous ne sommes pas entendu du gouvernement », promet l’organisatrice.



Matthieu Vandendriessche

Les dernières réactions

  • 02/09/2014 à 18:47
    Anonyme
    alerter
    Merci pour le reportage. Question anti GMS OK. Par contre je ne vois la question sur la libéralisation de la profession pour ces adjoints et étudiants. Il aurait été intéressant de voir leur point de vue.
  • 02/09/2014 à 19:40
    Anonyme
    alerter
    C'est pas une grosse participation ...pas de retombées dans les médias ...
  • 02/09/2014 à 20:07
    Anonyme
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    Bravo ! La prochaine action sera plus dure... A bon entendeur... De préférence un enarque normalien
  • 02/09/2014 à 20:08
    Anonyme
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    c'est déjà une première action et ma croix dans le calvados était allumée.
  • 02/09/2014 à 21:05
    Marco75
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    Eh les gars quand on fait ce genre d'opération il faut avoir une couverture médiatique!!! C'est le ba ba. Cela veut dire inviter les médias nationaux, sinon c'est comme manifester dans son jardin. On est I N A U D I B L E
    Peut mieux faire
  • 02/09/2014 à 21:14
    Anonyme
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    Les Pharmaciens sont des pollueurs !!! Quelle honte ! J'ai vraiment honte d'être Pharmacien ! Une action bassement scolaire qui pourra être reprise par d'autres avec des produits plus nocifs....
  • 02/09/2014 à 21:16
    Anonyme
    alerter
    Aucune force n'arrêtera la réforme

    Maintenant c'est le moment de partager le gâteau, aie! ça fait mal, le confort des titulaires est fini. Les héritiers vont avoir mal à la poche.

    Bravo Hollande! Il fallait du courage pour corriger l'injustice.

    La réforme est maintenant!!
    Je suis en train de repérer un bon endroit pour ma future Pharmacie d'officine. à priori, à quelques dizaines de mètres de celle de mon titulaire. aha aha!!
  • 02/09/2014 à 21:17
    Anonyme
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    .... Et la complaisance de l'article du moniteur pour ce genre d'action...
  • 02/09/2014 à 21:18
    Anonyme
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    Seulement une minorité d'héritiers sont contre la réforme, on voit très bien que aucun média ne s'intéresse à eux, la majorité des pharmaciens sont pour la libéralisations et l'égalité de tous les pharmaciens.
  • 02/09/2014 à 22:02
    Anonyme
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    2000 pharmaciens et sympathisants selon les syndicats (1000 selon la police. lol) sur un potentiel de 70445 (27553 section A + 27397 section D + 15495 etudiants/ données 2014). Taux de participation 2.84%.
    Cool, la réforme va passer a l'aise.
  • 02/09/2014 à 22:14
    Anonyme
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    Il ne s'agit pas ici "d'héritiers" ou de "partager le gâteau" on parle de santé publique! Et d'un faux problème c'est pas le prix des médicaments qui lplombe la sécu ou le pouvoir d'achat des français! Et une fois les médicament s'en GMS les potentiels futurs héritiers ça ne sera certainement pas des pharmaciens!
  • 02/09/2014 à 22:50
    Anonyme
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    Je bosse dans la pharmacie et on n'en a même pas entendu parler !! Tout ça pour ça... Fallait inviter les médias ! Le pharmacien de laisse encore manger...
  • 02/09/2014 à 22:52
    Anonyme
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    Oser vous montrer et défendre votre profession !! Demain Leclerc n'aura aucune pitié faudra pas venir pleurer...
  • 02/09/2014 à 23:25
    k'ancien
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    anonyme de 21h18 arrête ton char , une bande de décérébrés comme vous demande la libéralisation (de quoi d'abord , soyez clair au lieu de bêtifier )ne sachant pas de plus ce que cela veut dire , ne proposant même pas un système économique puisqu'il en est question , et celui de21h16 peut s'installer à côté de son titulaire , en premier il n'aura pas les couilles et secondo il crèvera sous les dettes avant d'avoir essayer de jouer au petit Leclerc...si j'étais votre titulaire (d'où votre couardise de ne pas signer de votre nom ou pseudo ) , je vous libèrerai dés à présent pour aller faire vos démarches
  • 02/09/2014 à 23:31
    potard
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    marco 75 , êtes vous un inculte en histoire quand au mouvement de révolte et leur impact , c'est à craindre , quelle lacune , sinon vous seriez que dans des exemples fêtés encore aujourd'hui la prise de la bastille n'a été le fait que des gens du quartier de la bastille , pas un mouvement national , plus récemment Mai 1968 ...alors ayez le courage de saluer au moins le mérite de personnes qui ont osé , vous n'y étiez pas , encore un courageux ...
  • 02/09/2014 à 23:42
    potard à l'ancienne
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    titulaires débarrassez vous des brebis galeuses !!!
  • 02/09/2014 à 23:44
    Anonyme
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    cracher dans la soupe pourrait en effet être recevable lors d'une procédure ...à suivre , cela donne des idées ...
  • 02/09/2014 à 23:51
    Anonyme
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    dénigrer son employeur , c'est en effet recevable , il y a un recours , même si c'est inscrit via un forum et sous anonymat , la traçabilité existe .
  • 03/09/2014 à 10:20
    Anonyme
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    Au comique qui crois faire du fric sur le dos de son titulaire. Va apprendre la gestion... Ta boutique n est pas viable . Un conseil: arrete de surfer sur le web et va bosser.. Y a du monde au comptoir
  • 03/09/2014 à 10:50
    Marco75
    alerter
    @ Potard: je pense que depuis 1789 un nouveau pouvoir est apparu: celui des médias. Il y a 2 façons de changer un système: soit en effet la révolution, mais dans un pays de "vieux" je n'y crois guère, les soixante huit tard sont devenus des bourgeois, la France de 2014 n'est pas la Tunisie, et je vois mal nos concitoyens prendre d'assaut l'Elysée ou le Palais Bourbon avec des pavés et des manches de pioche. Ce qui nous ramène à la 2ème façon de changer le système: convaincre le législateur/faire pression, bref du lobbying. Regardez le transport aérien, dès que l'on touche aux retraites des pilotes: un petit 48h de grève un week-end de départ et hop (-:)) tout rentre dans l'ordre. La pression n'est efficace que si elle est médiatisée. Manifester sans être repris et amplifié par les médias ne sert à rien.
  • 03/09/2014 à 10:53
    homeopotard
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    Une fracture est née ces jours-ci entre les pharmaciens installés et non-installés, même infime, elle aura ses conséquences. Nous souffrons d'un mépris de la classe politique, la désunion sera notre perte.
    Adieu les croix vertes !!!!

    Qui est prêt pour la révolution de la profession ?
  • 03/09/2014 à 11:14
    Matthieu VANDENDRIESSCHE, Pharmacien (autre)
    alerter
    Bonjour,

    En réponse à notre anonyme de 21h17, je ne pense pas qu'il s'agisse de complaisance mais bien de relater une initiative, comme de toutes les autres qui pourraient être menées pour défendre la profession en cette délicate période. Ceux qui critiquent sont-ils aussi ceux qui proposent et qui agissent ?

    Quant à ceux qui se disent mal informés, pourquoi n'ouvrent-ils pas simplement les journaux ? On peut aussi se connecter sur les sites d'information professionnelle, parcourir les réseaux sociaux... Comment peut-on de déclarer sous-informé à notre époque, même lorsqu'on passe sa journée à l'officine?

    Pour cette Soirée verte, les médias nationaux avaient été prévenus, mais ne sont pas venus. Il est regrettable de constater que le sort des pharmacies intéresse aussi peu la population...

    Bonne journée à vous,
    Matthieu Vandendriessche
    Rédacteur en chef adjoint
  • 03/09/2014 à 11:14
    Anonyme
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    C'est à l'orde maintenant de faire des propositions pour réduire la fracture titulaire/adjoint. Si on veut parler d'une seule voix pour la corporation, il faut réduire les inégalités. Malheureusement on n'entend pas Jérôme....
  • 03/09/2014 à 11:21
    Anonyme
    alerter
    Pourquoi, alors que l'ensemble de la profession est menacée y-a-t-il des personnes qui peuvent tenir des propos aussi acerbes et aigris vis-à-vis des titulaires ?
    Les soi-disant assistants ont-ils déjà essayé de faire un "business plan" de reprise d'entreprise pour voir comment peut se passer une reprise ? Si le montage financier ne tient pas la route, c'est que le prix demandé est trop élevé. Dans ce cas, il ne faut pas cracher sur le patron mais faire, comme dans toute transaction d'entreprise, quelle qu'elle soit, une proposition réaliste en rapport avec la rentabilité (Fonction de l'EBE, du bénéfice brut, du flux de trésorerie ou autre) et arrêter de rêver à une liberté totale qui permettra à certains peut-être d'être "patron" mais pour combien de temps...
    Gérer une entreprise ne s'improvise pas. Les anciens pharmaciens pouvaient, il y a longtemps maintenant, faire n'importe quoi ou presque, mais c'était l'époque où le pharmacien faisait, dans son préparatoire, le médicament. A cette époque, le pharmacien avait une légitimité. De nos jours, le problème est devenu plus compliqué et ce ne sont pas la hargne de certains ni le fait de s'accrocher à ses acquis qui feront avancer les débats.
    Face aux pouvoirs publics qui veulent la fin de l'officine, il faut poser plusieurs questions :
    - l'industrie pharmaceutique veut vendre plus pour "préserver les emplois" : faut-il s'attendre à avoir des "obèses" du médicament comme l'industrie agroalimentaire contribue largement aux surcharges pondérales ?
    - pour rendre du pouvoir d'achat aux français, pourquoi ne met-on pas le tabac en GMS ?
    -Pourquoi avoir un diplôme de pharmacien conduit-il à la précarité ?
    On peut se pencher longuement sur notre destin et envisager la chirurgie qui va avec, mais il faudra, à ce moment là, mettre en place, comme en cas de grandes catastrophes, les mesures d'accompagnement qui sont nécessaires.
    A quand une grande enquête factuelle et sans émotionnel avec une comparaison avec ce qui se fait ailleurs dans le monde sans parti pris mais en tenant compte de nos lois, de nos spécificités sociales, de nos attentes en terme de santé et d'accès aux soins et donc du coût que cela entraîne ?
    Il y aurait beaucoup à dire encore mais cela en vaut-il la peine. Quand le malade est condamné de l'intérieur, peut-on le sauver ?
  • 03/09/2014 à 11:46
    Anonyme
    alerter
    Les médias régionaux sont les meilleurs pour relayer les petites infos vers les plus grands. La presse locale est un bon tremplin. Pourquoi ne pas avoir fait appels à eux pour commencer ?
    Mais il est évident que tant qu'il y aura des petites chamailleries et que vous ne parlerez pas d'une seule et même voix, vous serez la risée des E.LEC et Cie qui eux pendant ce temps là sauront quoi faire pour récupérer ce qu'il y a à récupérer.
    Vous avez un métier et un savoir indispensable à la santé de tous les consommateurs. Soyez en fiers et Criez le haut et fort TOUS ENSEMBLE
  • 03/09/2014 à 11:51
    Anonyme
    alerter
    la vraie question c'est de s'interroger POURQUOI les médias se désintéressent de ce dossier?
  • 03/09/2014 à 12:17
    potard
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    @marco , les médias font ce qu'ils veulent et surtout obéissent à des ordres ( ) .et en effet les médias régionaux (ayant un peu moins de pression -sauf par des élus et groupe de presse) peuvent relater les phénomènes .je connais le monde du journalisme , et à moins d'être reporter sans frontière ou correspondant en free ,ET MËME DANS CETTE SITUATION , il faut obéir à des diktats , un de mes amis même en free en a fait les frais : tué par le KGB lors du conflit russe /Afghan ...donc il faut compter sur nous même et continuer de se battre pour ce que nous croyons , la lutte ne fait que commencer : qui nous aiment nous suivent .les médias peuvent aussi détourner les propos , ne pas oublier que nous n'avons plus à faire à des journalistes qui transmettent une information , mais une désinformation orchestrée .qui paye les pubs sur les chaînes ?, qui invite t on sur les plateaux télé / radio pour parler économie : les leaders de la grande distribution mr leclerc très souvent .nous n'avons pas accés et/ou mal représenté à ce niveau de médias , il faut donc que les mouvements démarrent en plusieurs endroits et grossissent par les croix , par le vert de la colère et du ras le bol , c'est sur la durée que nous serons aussi jugé . cordialement .
  • 03/09/2014 à 12:24
    potard
    alerter
    de plus , vous parlez de grève des pilotes , ils sont représentés par des grands groupes syndicaux avec des moyens et sont devenus depuis 1936 incontournable ; nos syndicats à côté sont inexistants , il leur a été donné un droit de parole pas un moyen de pression .
  • 03/09/2014 à 12:25
    Anonyme
    alerter
    pouvoir financier de surcroit !
  • 03/09/2014 à 12:30
    Anonyme
    alerter
    lorsque la gazette de renaudot a été créé , premier journal officiel , c'est le premier ministre du roi qui contrôlait les écrits car il avait donner l'autorisation de publication ...cela n'a pas changé ! certains scandales sont diffusés intentionnellement , rien de fortuit .
  • 03/09/2014 à 14:43
    Anonyme
    alerter
    et rien empêche de diffuser via le net youtube etc..pour relater les missions !!!
  • 03/09/2014 à 18:37
    lubin57
    alerter
    hello
    vos actions sont ridicules....arrêtez de délivrer subutex et autre vous verrez les médias seront là.
    par contre prévoyez un vigile dans votre pharmacie :-)
    un époux de titulaire
  • 03/09/2014 à 22:47
    l'action
    alerter
    c'est votre réaction qui est ridicule .l'action existe , vous vous n'avez rine fait pour votre épouse , alors si vous avez quelque chose d'intelligent et constructif à dire , ok , sinon rester l'époux du titulaire .
  • 03/09/2014 à 23:22
    Anonyme
    alerter
    Les journaux grands publics et les informations télévisées n ont rien dit. Belle action mais ce sera sans conséquences.
  • 04/09/2014 à 00:02
    RAD
    alerter
    Entre "cataplasme sur jambe de bois" et "effet placebo", j'hésite...
    En tout, c'est "bon pour le moral", ce qui est appréciable en ces moments de rentrée de tous les dangers...
  • 04/09/2014 à 07:59
    Anonyme
    alerter
    nous avons des Km de vitrine, mobilisons les, soyons visibles, et les médias en parlerons.
  • 04/09/2014 à 09:09
    Anonyme
    alerter
    @lubin 57 , restez à votre place ou construisez intelligemment .en effet si subutex était bien délivré pas de problème .voilà la solution adaptée chez moi avec les prescripteurs , délivrance à la journée , et suivi toutes les semaines avec le prescripteur , dans 100% des cas le patient cumulait les doses d'une semaine pour un shoot , la manquement d'une prise était (le jour du shoot ) signalé au médecin , qui revoyait son patient .arrêt de délivrance . je refuse d'entretenir une dépendance mais j'aide à la suppression de cette dépendance .l'expérience a été profitable pour tous , prescripteurs et nous , les patients qui veulent vraiment décrocher sont accompagnés en ambulatoire , pour les autres une solution différente que la délivrance de subutex .le métier c'est aussi dire non et ne pas attendre des directives de délivrance et éviter d'être juste à remplir des fichiers et vendre des boîtes , c'est aussi notre combat pour prouver notre professionnalisme et nos différences , notre capacité de réagir et non de subir dans l'intérêt des patients en respectant le cahier des charges de nos différentes missions d'économie de la santé etc...pas besoin de missions nouvelles débiles que nous pratiquons pour les plus professionnels d'entre nous depuis des années et des années .. DONC VOTRE REACTION n'est pas adaptée .Notre combat quotidien c'est être les plus performants possible , ne pas être mercantile (dans votre action , vous nous cantonnez à la vente de boîte ) , et à côté des actions affichettes de l'uspo , des actions croix verte , fontaine verte pourquoi pas , des grèves certainement ; des actions conjointes avec les autres professionnels touchés , je pense aux huissiers avec lesquels nous travaillons déjà (et là nos syndicats ont un rôle à jouer pour coordonnées les actions ).
  • 04/09/2014 à 18:45
    Hervé78
    alerter
    Assistants qui crachez dans la soupe venez échanger vos horaires et votre salaire avec le titulaire d'une officine qui fait 300 Ke de CA pour 60 heures par semaine + les gardes de nuit.
    Quand Leclerc et consorts auront eu ce qu'ils voulaient vous verrez à combien vous émargerez, il est vrai que vous ne ferez plus de santé publique mais de la distribution.

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