Rapport IGF : l'officine dans le collimateur - 15/07/2014 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
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Rapport IGF : l'officine dans le collimateur

Le rapport de l'Inspection générale des finances (IGF), qui pourrait inspirer la future réforme des professions réglementées, cible en particulier la pharmacie. Pas moins de 6 pistes d'amélioration seraient envisageables pour faire évoluer l'officine.

Le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), sur lequel le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, entend s’appuyer pour réformer certaines professions réglementées, livre quelques éléments dans le quotidien économique Les Echos du 15 juillet.

Ce rapport dissèque les situations de rente dont bénéficieraient 37 professions réglementées, dont certaines sont à activité de santé : officinaux, pharmaciens-biologistes, médecins généralistes et spécialistes, prothésistes-dentaires…

Ces professions représentaient au total en 2010 quelques 235 milliards d’euros de chiffre d'affaires, 40,7 milliards d’euros de bénéfice et plus d’un million de salariés. Leur bénéfice net avant impôt représente en moyenne 19 % de leurs chiffres d’affaires, indique le quotidien, soit 2,4 fois la rentabilité constatée dans le reste de l’économie. « Plus le nombre de réglementations encadrant une activité est élevée, plus la rentabilité progresse », note Les Echos.

Pour les officines, en particulier, le rapport préconise la levée du monopole officinal sur les médicaments de prescription facultative. Conséquence : une perte sèche de chiffre d’affaires pour les pharmacies que l’Autorité de la concurrence, également favorable à l'évolution du monopole officinal, propose de compenser en payant « pour partie les pharmaciens au forfait au titre des missions de service public et de conseil qu’ils peuvent effectuer auprès de leur clients, notamment en milieu rural.»

L’IGF recommande également de mettre fin au numerus clausus des pharmaciens, mais aussi des chirurgiens dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, au motif qu’un grand nombre de ces professionnels, installés en France, sont désormais formés à l’étranger.

Selon le rapport de l’IGF, la valeur ajoutée de l’officine avoisine 8 milliards d’euros, contre plus de 10 milliards d’euros pour la médecine générale ou 1,5 milliard d’euros pour la médecine vétérinaire. Pas moins de six pistes de modernisation seraient envisageables pour l’officine, contre une seulement pour les ambulanciers et les prothésistes-dentaires, ou même trois pour les médecins généralistes et les infirmiers libéraux



Les dernières réactions

  • 15/07/2014 à 23:34
    Anonyme
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    Ministre, une rente de situation inacceptable dans un pays évolué.
  • 15/07/2014 à 23:46
    Anonyme
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    Alors effectivement, comme nos chers politiques sont trop mauvais pour donner les moyens aux entreprises en difficulté d'augmenter leur rentabilité, ils emploient leur temps à diminuer la rentabilité de celles qui marchent...
  • 16/07/2014 à 02:12
    KMI
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    Après lecture de 2 réactions farfelues, le rôle des élus n'est pas de "donner".....Les officines se revendiquent des entreprises libérales et font leurs profits sur ce postulat et si le manager est un incapable, il lui reste à "fermer la boutique" D'autre part la société n'est pas obligée de continuer à financer le fonctionnement d'un tel système de distribution du médicament financé par l'intermédiaire de la sécurité sociale + mutuelles et quelques autres assureurs; Il n'est pas difficile d'imaginer une organisation moins coûteuse pour un service équivalent ou même meilleur....Nous sommes en été....et enfin le 04 Août approche: bonne fête
  • 16/07/2014 à 07:51
    Anonyme
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    C'est la condamnation de la moitié des officines, et compenser par " une indemnité de mission de service public", est typiquement français détruire, ce qui marche, en le remplaçant par une utopie technocratique. Le seul qui gagne, c'est Leclerc, notre nouveau ministre de la Santé.
  • 16/07/2014 à 09:26
    Anonyme
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    Un ministre au service du rapace Leclerc. Pauvre France
  • 16/07/2014 à 15:31
    Anonyme
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    Bientôt 25 ans dans la profession pour finalement constater la mise à mort lente mais sûr d'une profession reconnue qui chaque jour est au service d'une patientèle à
    l'écoute et reconnaissante du service rendu alors faut il décourager les bonnes volontés et les vocations à tropisme pharmaceutique alors que beaucoup cherchent leur voie de nos jours?Je suis prêt à changer d'orientation si ça continue ainsi.....
  • 16/07/2014 à 19:13
    Anonyme
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    Le rôle des élus est de protéger notre système de distribution du médicament et de garantir la non ingérence d'une grande distribution sans aucun scrupule ni aucune déontologie et pour laquelle seule compte la réalisation du maximum de profit : exploitation des filières de production , exploitation de la main d'oeuvre , capture de marchés et augmentation de tous les prix de prix de vente ( cf les prix des médicaments de tous les pays frontaliers )..
    Le rôle des élus est de protéger l'emploi et non de détruire les emplois non délocalisables qui nous restent .
    Le rôle des élus est de ne pas désespérer tous ceux qui choisissent encore d'étudier et de mettre leurs compétences au service des autres .
    Nous sommes en été ... l'hiver est à notre porte . La désertification et la perte de la présence humaine de proximité que le monde entier nous envie . Bonne fête
  • 17/07/2014 à 17:34
    Anonyme
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    Est ce que Kmi connait une entreprise qui travaille sans se faire payer,ni par le particulier ni par des assurances,ni par des fonds alimentés par des impots?Travailler à perte,c'est ce qui motive qui ,les fous??J'ai du mal à comprendre cet esprit éclairél
  • 28/07/2014 à 23:43
    Anonyme
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    Ou ira-t-on chercher les médicaments en urgence tous les soirs de la semaine , week-end et jours fériés ? chez Leclerc et consorts ?
    c'est une façon détournée d'avouer que la sécu n'a plus d'argent et ainsi leurre les gens en leur faisant croire que les
    médocs seront moins chers en grande surface.
  • 28/07/2014 à 23:50
    Anonyme
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    Nos technocrates ne connaissent pas les difficultés de la profession . Les pharmaciens sont disponibles pour être à l'écoute des malades les conseiller, les réconforter .
    NON il ne faut pas supprimer les pharmacies . Les pharmaciens sont disponibles jour et nuit lorsqu'ils sont de garde. Est-ce que Monsieur Leclerc sera aussi attentif et disponible jour et nuit, y compris les jours fériés et les week-ends
  • 31/08/2014 à 17:01
    Anonyme
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    bien répondu!

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