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Autorisée depuis 2013, la vente en ligne des médicaments ne semble susciter qu’un intérêt limité de la part des consommateurs. Pour preuve, l’étude menée par le Groupe d'étude et de recherche sur le marketing santé (GERMS) de l'Université Pierre et Marie Curie (UMPC). Elle dévoile que 16 % seulement des personnes interrogées se sont rendues sur des sites d'officine et 2 % ont déjà acheté un médicament en ligne. Pourquoi ? L’étude a identifié plusieurs freins.
D’abord le manque d’informations des Français sur ce nouveau mode de consommation. Sur 772 usagers interrogés, 75% savent que l'on peut acheter des médicaments en ligne, mais plus de la moitié pensent que cette pratique n'est pas autorisée en France. Autres freins relevés par l'enquête : la fiabilité du site, la peur de la contrefaçon, l'absence de conseil, le délai de livraison.
Selon l’étude, ces inconvénients supplantent les avantages qui sont identifiés par les consommateurs (gain de temps, prix plus avantageux…). Quant au pharmacien qui dispose d’un site en ligne, il est considéré comme « plus moderne, plus commerçant » et surtout « cherchant à augmenter son chiffre d'affaires, moins digne de confiance et incitant plus à la consommation ».
Aujourd'hui, sur 22 000 officines, seulement une centaine de pharmacies disposent d'un site de vente en ligne.
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