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Dans un entretien au quotidien économique Les Echos, le 25 avril, Marisol Touraine, ministre de la Santé, précise les grandes lignes du plan d’économies pour l’assurance maladie.
Se félicitant d’avoir réduit de 30 % le déficit de l’assurance maladie depuis son arrivée au ministère de la Santé, Marisol Touraine fixe à 2,1 % dès 2015 la progression de l’ONDAM (objectif national des dépenses de l’assurance maladie). Elle sera de 2 % en 2016 puis de 1,9 % en 2017. « C’est un effort sans précédent », pointe la ministre.
Sur les 10 milliards d’euros d’économies escomptés sur les dépenses de santé en 3 ans, le médicament sera mis à contribution à hauteur de 3,5 milliards d’euros. « En baissant les prix des médicaments et en favorisant les génériques », indique Marisol Touraine, qui estime que « nous consommons trop de médicaments de marque et trop de médicaments chers ». Médicaments princeps et génériques feront donc l’objet de baisse de prix. « Cela signifie que les dépenses seront stables d’ici à 2017 », prévoit la ministre. A nouveau, elle se dit « favorable à une campagne d’information pour dissiper les doutes qui subsistent sur la qualité des génériques ».
La ministre de la Santé réaffirme qu’il n’y aura ni déremboursements, ni nouvelles franchises concernant le médicament.
Les prescripteurs seront bien-sûr partie prenante dans l’effort d’économies. « Nous mettrons en place des listes de médicaments recommandés établies par les médecins, pour chaque spécialité, afin de faciliter la qualité de la prescription », promet Marisol Touraine.
Les actes médicaux inutiles ou redondants et la consommation de médicaments inadaptée doivent permettre de dégager 2,5 milliards d’économies d’ici à 2017.
La ministre relève des disparités au plan national dans la prise en charge des patients. « Dans certaines régions, plus de 90 % de patients diabétiques s’injectent eux-mêmes leur insuline. Dans d’autres, ils ne sont que 50 %, c’est la preuve que des marges existent.»
Le secteur hospitalier prendra sa part dans les économies à hauteur de 2 milliards d’euros, en particulier par une meilleure gestion et une mutualisation des achats.
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