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Vendredi 7 mars, le Leem a rendu sa copie au ministère de la Santé sur les projets de décret et d’arrêté relatifs à la mention du service médical rendu (SMR) sur les boîtes et les notices de médicaments.
Dans son édition du 1er mars, Le Moniteur des pharmacies dévoilait le projet ministériel de remplacer la vignette, amenée à disparaître en juillet 2014, par un pictogramme représentant le ou les SMR de chaque spécialité.
Le 14 février dernier, la Direction générale de la santé (DGS) soumettait ce projet par courrier aux acteurs du dossier pour concertation.
Le syndicat des industriels y répond par une « réprobation totale ». « Si nous adhérons sans réserve aux motifs de transparence, d’égal accès à l’information et de bon usage cités dans ce courrier, nous contestons fortement la pertinence des mesures proposées », indique t-il.
D’abord, la notion de SMR est inintelligible pour les patients, pointe le Leem. Tenant compte notamment de la gravité de la pathologie, des effets indésirables du médicament, de sa place dans la stratégie thérapeutique, le SMR pourrait n'être réduit qu'à la seule efficacité du traitement par le grand public. De plus, un médicament dont le SMR est jugé faible pour être pris en charge par la collectivité peut s’avérer très utile pour un patient donné, rappelle le syndicat.
Par ailleurs, le choix des couleurs envisagées pour le pictogramme (vert, rouge, noir) correspond au code d’alerte usuel d’appréciation d’un danger ou d’un interdit. « Il risque d’induire des comportements de défiance et de non observance », estime le Leem.
De leur côté, les professionnels de santé seront mis en difficulté. « Il existe un vrai risque que le pharmacien renvoie le patient vers une consultation du médecin et que le médecin renvoie sa prescription vers un médicament à SMR important mieux remboursé et souvent plus onéreux », redoute le Leem.
Parmi d’autres réclamations, le syndicat alerte le ministère de la Santé sur les délais envisagés, soit une apposition du SMR à partir du 1er juillet prochain. « Irréaliste au regard des contraintes industrielles des laboratoires », tranche le syndicat.
Matthieu Vandendriessche
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