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Alors que le plan de fermetures potentielles d'écoles liées au virus A(H1NI) a été présenté hier par le gouvernement, les débats font toujours rage à propos de l’opportunité d’administrer de l’oseltamivir aux enfants, en particulier en prophylaxie. A tel point que l’Afssaps s’est fendue d’un communiqué la semaine dernière rappelant que ce médicament est homologué en préventif comme en curatif chez les plus de un an, sachant que l’Agence européenne du médicament recommande une extension d’indication en cas de pandémie pour les enfants de 6 mois à 1 an, à raison de 3 mg/kg deux fois par jour pendant 5 jours en curatif et préventif. Et de 2 à 3 mg/kg deux fois par jour en curatif chez les moins de 6 mois (la plus grande prudence est conseillée en préventif).
Le débat contradictoire nous vient en fait de Grande-Bretagne, pays le plus touché d’Europe (30 000 nouveaux cas la première semaine d’août, 110 000 la précédente ; 30 % des malades ont moins de 10 ans), où les autorités ont décidé d’arrêter la prophylaxie à l’oseltamivir en milieu scolaire suite à plusieurs études scientifiques. Ainsi, une méta-analyse (Shun-Shin and coll., sur 2 629 enfants) concernant l’oseltamivir et le zanamivir a montré de fréquents problèmes de vomissements, pour une réduction de 0,5 à 1,5 jour des symptômes. Et l’enquête de souligner la nécessité de déterminer précisément le bénéfice-risque des traitements par inhibiteurs de la neuraminidase chez les enfants.
Une autre étude (Kitching and coll.), basée sur trois écoles londoniennes touchées en mai dernier, mettait elle en évidence des effets indésirables chez 53 % des enfants (dont 40 % gastro-intestinaux, 18 % avec des effets secondaires neuropsychiatriques légers). L’étude plaidait pour une limitation de l’usage prophylactique dans les écoles touchées.
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