Autotest VIH INSTI : la SFLS dénonce un manque d'informations dans la notice

Le groupe Médicament/pharmaciens de la Société française de lutte contre le sida (SFLS) a alerté au mois de juin les autorités de santé ANSM (agence nationale de sécurité du médicament) et DGS (direction générale de la santé), sur certains points de la notice et de l’emballage du test INSTI autotest jugés sources de confusion voire parfois inexacts.

Il dénonce en premier lieu l’allégation figurant sur l’emballage selon laquelle INSTI autotest détecterait l’infection par le VIH « jusqu’à 2 semaines plus tôt que les produits concurrents ». Une étude récente réalisée dans le laboratoire de virologie des hôpitaux universitaires La Pitié Salpêtrière-Charles Foix rapporte des performances similaires, entre l’autotest INSTI et l’autotest d’AAZ, en terme de sensibilité sur des sérums de 75 patients au cours de la primo-infection par le VIH-1. La SFLS précise qu’un délai de 3 mois après une prise de risque reste indiqué pour conclure à une non-infection si l’autotest est négatif, point non exposé clairement dans la notice d’INSTI autotest.

Par ailleurs, la SFLS regrette le manque d’informations écrites ou de supports téléphoniques clairement identifiables par la personne réalisant le test.