Antitussifs, antihistaminiques : attention à l’addiction chez les jeunes - 10/03/2016 - Actu - Le Moniteur des pharmacies.fr
 
10/03/2016 | Le Moniteur des pharmacies.fr ..

Antitussifs, antihistaminiques : attention à l’addiction chez les jeunes

Purple drank, abus, codéine, antitussifs, antihistaminiques, dextrométhorphane DR

L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte les médecins et pharmaciens sur l’usage détourné des médicaments antitussifs et antihistaminiques. Délivrés avec ou sans ordonnances, ils peuvent être utilisés par des adolescents ou des jeunes adultes à des fins « récréatives » ou de « défonce ». Le « purple drank » par exemple est une boisson composée de sirops à base de codéine, prométhazine et soda qui fait régulièrement l’objet de signalements d’abus et d’usage détourné. En mai 2015, l'Ordre national des pharmaciens avait déjà lancé l'alerte.

Plus rarement, le dextrométhorphane peut également faire l’objet d’un usage détourné.

L’ANSM recommande donc aux pharmaciens et aux médecins de vérifier avant la délivrance ou la prescription, l’absence d’abus, de dépendance ou de comportement suspect. Elle rappelle également aux pharmaciens que la dispensation doit être refusée lorsque l’intérêt pour la santé du patient leur paraît l’exiger.



Anne Drouadaine

Les dernières réactions

  • 10/03/2016 à 23:20
    brucine
    alerter
    Les carabiniers de l'ANSM semblent avoir plus d'un métro de retard.

    Cette situation qu'ils semblent décrire comme une relative nouveauté est hélas déjà ancienne et numériquement assez significative par endroits, quoique moins que la codéino-dépendance, qui tente d'ailleurs de se montrer plus présentable en substituant de plus en plus souvent Cofoliprane à Néocodion.

    Il faut noter à cet égard, peut-être y a-t-il une toxicomanie 2.0, que dans un cas comme dans l'autre le nombre de marques visées est largement inférieur à celui proposant les mêmes caractéristiques, et dont de certaines on n'entend jamais parler.
  • 11/03/2016 à 00:44
    db
    alerter
    Oh la la on est tous au courant de ces addictions pour ma part j'ai envie de refuser la vente
    Mais vous avez déjà vue un titulaire le refuser
    Ah non alors on ne touche pas a ma caisse cela ferai un sous sous de moins !!!
  • 11/03/2016 à 07:58
    Realit
    alerter
    Ce n'est pas seulement un sou sou de moins mais ,avec une profession d'un individualisme forcené ,combien de bons officinaux se disent que si ils refusent la vente le confrère voisin va s'empresser de délivrer ? Et si on était tous fonctionnaires de l'état ,sans risques et à 35h ?
  • 11/03/2016 à 09:23
    db
    alerter
    Donc c'est bien ça
    Je préfère ne pas faire mon travail de protection de santé , pour que l'argent entre dans ma caisse et pas dans celle du voisin
    Je n'assure pas mon rôle
  • 11/03/2016 à 10:44

    alerter
    Si vos titulaire n'accepte pas vos refus de délivrance changer de chef ! Un pharmacien qui respect pas votre refus c'est qu'il ne vous respect pas, qu'il ne respect pas son métier ni même ces patients !! Votre responsabilité quand vous délivrer un médicament même sans ordonnance est engager ne l'oublier pas !
  • 11/03/2016 à 11:08
    pigeonneau
    alerter
    A db : techniquement, on rencontre ce type de comportement du pharmacien dans les grandes villes, où la proximité et la concurrence entre les pharmacies sont importantes. A Paris, on ne compte plus les pharmacies qui acceptent de dépanner la pilule sans ordonnance ou historique, les bidouilles dans les 17-18-19-20ème arrondissement...Alors pour les opiacés et codéinés sans ordo, c'est peanuts.

    J'ose espérer que ce n'est pas la majorité des pharmacies qui opère de cette façon, mais bon la réalité économique nous rattrape malheureusement assez vite.

    Si l'on voulait réellement stopper ces dérives, il suffirait de remettre ces médicaments sur ordonnance. Mais bon, il y aurait un manque à gagner pour les pharmacies et les laboratoires, cel.

    Santé publique ou réalité économique ? Les deux deviennent de plus en plus incompatibles, c'est la difficulté de notre métier.
  • 12/03/2016 à 08:14
    lucien
    alerter
    C'est une tendance depuis 4 ou 5 ans. C'est connu mais difficile à contrôler.

Réagir à l'actualité

Pseudo :
Vous êtes un professionnel de santé ? Faites le savoir dans vos contributions en affichant le pictogramme "Professionnel de santé certifié" . Inscrivez-vous ou identifiez-vous puis transmettez-nous un justificatif de votre qualité de professionnel de santé (photocopie de carte d'étudiant, de diplôme, de carte de l'Ordre...).


Cet espace a vocation à débattre et partager vos avis sur nos contenus. En réagissant à cette actualité, vous vous engagez à respecter les conditions générales d’utilisation du Moniteur des pharmacies.fr. Tout commentaire calomnieux ou injurieux sera supprimé par la rédaction.

Vous sentez-vous régulièrement en insécurité dans vos officines ?


Décryptage

NOS FORMATIONS

1Healthformation propose un catalogue de formations en e-learning sur une quinzaine de thématiques liées à la pratique officinale. Certains modules permettent de valider l'obligation de DPC.

Les médicaments à délivrance particulière

Pour délivrer en toute sécurité

Le Pack

Moniteur Expert

Vous avez des questions ?
Des experts vous répondent !