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« Le nombre de cas d’entéropathie grave liés à l’olmésartan reste trop élevé en France et le retard au diagnostic persiste », rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans une lettre adressée aux professionnels de santé le 21 juillet, soit un an après la première mise en garde.
Entéropathie : quels sont les signes ?
Le risque de survenue est très rare (10 pour 100 000) : diarrhée aiguë ou chronique sévère, parfois d’instauration brutale, avec perte de poids importante pouvant entraîner une hospitalisation. Les complications : déshydratation, insuffisance rénale, troubles électrolytiques, acidose métabolique, signes de malabsorption.
A retenir : l’entéropathie peur survenir plusieurs mois voire plusieurs années après le début du traitement.
Que faire ?
En cas de signes évocateurs, le traitement par olmésartan (Alteis, Alteisduo, Axeler, Olmetec, CoOlmetec, Sevikar) doit être stoppé et une consultation médicale s’impose. L’olmésartan sera remplacé par un autre antihypertenseur.
Quelle est l’évolution ?
Dans la majorité des cas, l’évolution est favorable, avec régression des symptômes en quelques jours après l’arrêt d’olmésartan. Si les signes ne s’améliorent pas dans la semaine suivant l’arrêt, un gastro-entérologue sera consulté. Dans tous les cas, olmésartan ne doit pas être réinstauré.
Depuis septembre 2004, date de mise sur le marché de l’antihypertenseur, 320 cas d’entéropathies ont été notifiés en France, dont 85 % sont des cas graves.
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